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Dans le Var, les médecins boudent de plus en plus les villages !...Et à Tourtour ??...

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Dans le Var, les médecins boudent de plus en plus

les villages !... Et à Tourtour ??...

Pour l’instant, notre village n’est pas concerné par la bouderie des médecins : durant des décennies, aucun docteur à Tourtour, les soins étaient assurés par des praticiens venus d’Aups ou de Salernes (les anciens se souviennent du fameux Docteur Blanc, médecin "attitré" de Tourtour qui a, hélas, été au centre d’un fait divers tragique) . La situation du village sans médecin était assez critique car la population rurale dans le Haut-Var devenait de plus en plus âgée et sujette à des affections médicales à traiter par un généraliste qui puisse être établi sur place. Bien évidemment, la présence d’un médecin dans le village devenait un sujet quotidien de questionnement car les tourtourains avaient besoin - de plus en plus - d’être totalement rassurés sur un praticien à disposition très vite

Petit à petit, la mairie a décidé qu’elle pouvait intervenir dans ce dossier et elle a donc proposé la création d’un cabinet médical : prise en charge des travaux d’aménagement et mise en place de conditions d’utilisation très avantageuses, afin de permettre l’arrivée d’un généraliste séduit par un accueil municipal bien organisé. De nos jours, tout est aplani puisque notre chère Christine occupe le poste et n’est pas encore sur l’escalier de la retraite, même si l’échéance commence à montrer le bout de son stéthoscope... En attendant, la jeune Mathilde qui est désormais interne pourra bientôt effectuer des remplacements et se placer peu à peu en situation de devenir (que Saint-Denis la protège) en situation de succéder à Christine Bodo... A noter que Mathilde aime bien jouer à la pétanque et les nombreuses parties auxquelles elle a participé cet été lui auront donc permis de mesurer l’étendue de la tâche qui lui sera confiée.....

Il n’est donc pas nécessaire de se faire de la bile sur ce sujet mais sachons que la question se posera dans de nombreux secteurs...Et n’oublions pas que la population de notre village va également connaître de nombreux futurs octo-nona-centenaires et qu’il n’est donc pas insensé de penser à un second médecin sur la commune...

Voici un article de Var-Matin qui montre que le problème se pose avec une certaine acuité...

Les médecins généralistes boudent la campagne  :

Publié dans Var-matin  (vous pouvez voir aussi cet article en allant sur le lien suivant : www.varmatin.com/article/home-page/les-medecins-generalistes-boudent-la-campagne.876675.html

En âge de prendre leur retraite, les docteurs installés en zone rurale trouvent de plus en plus difficilement un successeur. Un phénomène qui inquiète les aînés ruraux.

Avec une densité moyenne de 370 médecins en activité régulière pour 100 000 habitants, la région PACA occupe la première place des régions les mieux dotées », indique une étude sur la démographie médicale à l’échelle des bassins de vie en région Provence-Alpes-Côte d’Azur datée du 1er juin 2011.

Mais de grandes disparités existent d’un département à l’autre, et au sein même de chaque département. Ainsi les médecins varois s’accordent à dire que si la bande côtière est surmédicalisée, la partie du département située au nord de l’A8 n’est pas loin de la désertification.

Dans certaines communes comme Villecroze, Cotignac, Régusse, les médecins en âge de prendre la retraite continuent de travailler. Et le phénomène n’est pas près de s’arrêter. Avec une moyenne d’âge des médecins dépassant les 53 ans, le pire est même à venir dans la prochaine décennie.

Mais cette raréfaction des généralistes en milieu rural a d’ores et déjà un impact sur l’organisation de la permanence des soins. Faute de volontaires en nombre suffisant, la permanence des soins ne serait pas toujours assurée dans plusieurs secteurs du Var entre 20h 00 et minuit, ainsi que les week-ends et jours fériés. Une situation qui inquiète l’association des Aînés ruraux. .

Urgence vitale ou permanence des soins

« En cas d’urgence, le médecin le plus près est à plus d’une demi-heure de route selon le secteur », dénonce Joël Aubry, le président de la fédération du Var des Aînés ruraux.

« M. Aubry confond les urgences vitales avec la permanence des soins. Depuis plusieurs années déjà les médecins de campagne n’assurent plus les urgences vitales. C’est le médecin régulateur du centre 15 qui gère directement », commente Frédéric Cuvelle, médecin à Aups.

À 54 ans, ce dernier, qui exerce depuis 25 ans en milieu rural, a une vision moins alarmiste de la situation. Effectuant 60 ou 70 heures de travail par semaine, il défend surtout la position des médecins généralistes de moins en moins nombreux à vouloir faire les permanences.

Urgentiste pendant les 15 premières années de sa vie professionnelle en plus de son activité de généraliste, victime d’un AVC il y a une dizaine d’années, il estime avoir donné. « Je ne vois pas pourquoi les médecins généralistes seraient les seuls à sacrifier leur vie familiale dans une société où les 35 heures sont la norme ».

D’autant plus que la compensation financière n’est pas très incitative. « L’astreinte de quatre heures, entre 20 h 00 et minuit, est payée à peine 50 euros. Ce n’est pas du tout attractif », fait remarquer Rick Andraos, associé du docteur Cuvelle. Tout en concédant que le frein essentiel est « la fatigue des journées qui n’en finissent jamais ».


Autre extrait de La Tribune.fr

La densité médicale, qui était de 275 praticiens pour 100.000 habitants en 1985, est passée à 340 en 2005. Le nombre de médecins n’a donc jamais été aussi élevé mais ils sont inégalement répartis sur le territoire, tant en termes de densité que de spécialité. Et malheureusement, les auxiliaires médicaux, kinés, infirmiers... dont les actes sont prescrits par les médecins, suivent cette tendance. De plus, la diminution du nombre d’étudiants en médecine au cours des années 80 et 90 conduira mécaniquement à une baisse de la densité moyenne des praticiens en France. On estime ainsi que celle-ci sera de 283 médecins généralistes pour 100.000 habitants en 2025 : un niveau quasiment identique à celui de 1985 mais avec des besoins accrus en soins primaires, du fait du vieillissement de la population. La désertification médicale de certains territoires est aussi en partie liée à la féminisation de la profession : l’exercice rural est très prenant et parfois peu compatible avec la vie familiale.


Merci Christine pour ton action salutaire sur le village... Qu’Hippocrate te motive encore longtemps et te protège ...

 

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Mis à jour le jeudi 31 août 2023