Deux expositions début juillet 2016 à Tourtour : Dann et Matthieu Gioanni

 Deux expositions début juillet 2016 

 à Tourtour : Dann et Matthieu Gioanni 

Deux expositions ponctuelles en ce début juillet 2016 : bien sûr, les autres galeries tourtouraines exposent également !...

Textes extraits du site internet consacré à l’artiste http://www.dann-galerie.com/

Le style de l’artiste Dann est pluriel, ces expériences de l’art brut, du figuratif ou de l’abstrait sont un voyage aux côtés de la personnalité de l’artiste, une sensibilité qui s’exprime par le mouvement permanent des forme et des lignes, des couleurs exacerbées, teintes et matières tantôt s’affrontent tantôt s’enlacent. La fougue de Dann couvre chacune de ses oeuvres et c’est tout le talent du peintre que de les livrer intactes à ces spectateurs.

Ayant redécouvert l’expression de l’art moderne tardivement après une vie professionnelle intense, Dann créé avec la force d’un jeune artiste et le regard passionné des années. Ces premières expositions révèlent une volonté de surprendre et c’est sans mal que l’artiste séduit un large public d’amateur.

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Durant la même période, une autre exposition, à la galerie B2A...

Textes extraits du site internet consacré à l’artiste 

http://matthieugioanni.com/

Scolarisé dans une école où l’art fait partie intégrante de l’éducation scolaire, Matthieu Gioanni joue avec les matières et les couleurs dès son plus jeune âge. Désireux de prolonger cette expérience à l’adolescence, il poursuit ses études à l’école Boulle en tapisserie/décoration. Ici, il apprend un métier où la technique s’allie à la sensibilité individuelle. Pour ce faire, la qualité du regard sur le volume, la forme, la lumière, la couleur et l’expressivité de la matière trouvent continûment leur place dans les différentes assises que Matthieu Gioanni crée au fil du temps. À l’issue de ses études qu’il réussit avec les félicitations du jury, il entre dans le monde de l’industrie, environnement passionnant et d’une grande rigueur… Le travail ici est basé sur la méthode, l’organisation, la répétition des gestes, la créativité restant, en ce sens, au service de la technique.

Après dix ans de ce travail en entreprise, Matthieu Gioanni réinterroge son devenir, éprouvant un profond désir de se réaliser lui-même, à la recherche d’une certaine forme d’autonomie. Dans ce temps singulier de réflexion, il retrouve ce qu’il avait « perdu » : un espace de liberté où l’art s’impose comme une évidence. À ce moment, il se fabrique des toiles à partir des matériaux dont il dispose : bois, toiles tapissières, semences… puis ressort ses pinceaux, ses pots d’acrylique, ses pigments, ses vernis et se met à peindre sans relâche.

On pourrait penser qu’il s’agit là d’un exutoire, non, pas vraiment, ce sont plutôt des « retrouvailles » où la sensibilité et la créativité vont reprendre leurs droits. Matthieu Gioanni évoque le geste de l’artisan l’opposant à celui de l’artiste : « tous deux sont empreints d’une même exigence, pourtant le second est un geste de l’instant, plus spontané, où s’écoulent librement les émotions parfois profondément enfouies et où peut advenir « l’accident » qui fait l’événement, voire l’œuvre ».

Matthieu Gioanni réalise avec passion différentes toiles aux intentions différentes. Inspiré parfois par le monde minéral, il reprend alors sa géométrie et l’architecture de ses formes ou bien laisse le bouillonnement, voire l’exubérance, du végétal le guider. On peut retrouver une trace de ces impulsions dans ses productions picturales leur conférant une ambiance de rêve, de profondeur et de mouvement passionné.
Matthieu Gioanni utilise les couleurs et les textures qu’il se plaît à frotter, gratter, couler, lisser, fondre, craqueler, tentant d’obtenir une peinture à la « limite de la substance ».