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| dimanche 29 mai 2011 Georges Collignon, peintre belge.
Dans la salle du conseil municipal de la mairie de Tourtour se tient actuellement une exposition de peinture consacrée à un artiste très connu en Belgique et qui est réputé pour sa participation à l’aventure de l’art abstrait .
Cet artiste est le père de Georges Collignon (même patronyme), le restaurateur des " Pins Tranquilles ", sur la route qui relie Tourtour à Ampus, au niveau du lotissement Saint-Pierre.(cet établissement est vraiment apprécié pour ses viandes cuites au feu de bois ).
Essayons de mieux nous imprégner de l’univers de ce peintre belge en ayant quelques éléments d’informations sur la vie et l’oeuvre de l’artiste .
Né à Flémalle-Haute (Liège-Belgique) le 26 août 1923, il suit les cours (classe d’Auguste Mambour) de l’académie des beaux-arts de Liège entre 1939 et 1945. Il travaille également aux Cristalleries du Val Saint-Lambert à Seraing.
Peintre figuratif de formation académique, il peint sa première toile abstraite en 1946 suite à des recherches sur la couleur. Il participe aux activités du groupe Apport et devient membre de la Jeune Peinture Belge à partir de 1946 .
Première période : Art abstrait : 1946-1967 :
Dans sa première période, l’artiste à l’art nerveux et tonique, plus structuré qu’informel, plus lyrique que géométrique, est abstrait à part entière. Il entrelace des labyrinthes colorés qui dansent avec allégresse et qui font penser à des coupes microscopiques ou à des photographies aériennes. Dans le courant des années 1960, il renoue progressivement avec une imagerie néo-figurative, irréelle qui célèbre le mariage d’éléments figuratifs à des structures abstraites.
Collignon participe au mouvement Cobra et en 1950, il crée avec Pol Bury le groupe Réalité-Cobra, premier groupe belge pour la défense de l’art abstrait.
Il partage avec Pierre Alechinsky et Jean Dubosq le prix Jeune Peinture Belge décerné pour la première fois en 1950. Boursier du Gouvernement français, il s’installe à Paris en 1951 et y séjourne jusqu’en 1968. Il est membre fondateur du groupe Art abstrait en 1952 et prix Hélène Jacquet.
Au départ, des petites taches de couleurs vives se juxtaposent et couvrent toute la surface de la toile sans se soucier d’y créer une structure apparente. Mais peu à peu, comme dans les œuvres d’Estève et de son ami Magnelli, elles s’élargissent et s’ordonnent selon des lignes de force au profit de rythmes fougueux, de mouvements curvilignes, de tourbillons galactiques qui dynamisent l’espace en des cloisonnements raffinés.
Seconde période : Néo-figuration : 1968-2002 .
Les aplats, exécutés avec un métier nerveux et enlevé, rendent la surface picturale intense et vibrante. De longues courbures diagonales se coupent et se recoupent en traversant la toile. Collignon crée une peinture “topographique” en des œuvres qui semblent inspirées par des vues aériennes de jardins, de champs qui s’épanouissent et d’échangeurs, de routes qui se croisent.
Il participe au groupe d’architecture E.G.A.U. et réalise quelques bas-reliefs ou intégrations en béton pour l’Université de Liège (Belgique) au Sart-Timan où les immeubles de la plaine de Droixhe (Liège-Belgique).
Dès 1958, il s’adonne aux collages de papiers et de tissus, faits à la manière des papiers collés cubistes. Obtient un des prix Marzotto en 1960. En 1961, il expose au Salon de Mai et au Salon des Réalités Nouvelles. À partir de 1964, de plus en plus d’éléments figuratifs apparaissent dans son œuvre en s’intégrant aux formes abstraites qui s’estompent peu à peu. Contribue activement à faire de Liège (Belgique) une ville ouverte à l’art le plus actuel à travers les activités de l’ A.P.I.A.W.
Participe dans le pavillon belge, à la XXXVe Biennale de Venise.
Son œuvre néo-figurative, qui n’est pas étrangère au Pop-Art, a un caractère d’humour insolite, en mélangeant les objets et les corps, la réalité et l’abstraction. En des mosaïques chromatiques, l’or et l’argent à la feuille créent des icônes profanes. Si la démarche picturale de cet artiste présente un profil à la Janus, l’artiste abstrait et le figuratif ont en commun un même élan irrépressible, une même fougue prolifique dans une explosion de couleurs et de rythmes curvilignes.
Georges Collignon est décédé à Liège en 2002.
En 2005, le Lions Club Liège Val Mosan a créé à la mémoire de son ancien membre le Prix Biennal Georges Collignon .
La vision de la peinture par l’artiste (auto-critique).
Georges Collignon dans les musées :
** Communauté française de Belgique – Bruxelles .
** Musées royaux des Beaux-Arts – Musée d’Art moderne – Bruxelles.
** Musée de l’Art wallon – Liège (Belgique).
** Musée en plein air du Sart-Tilman (Université de Liège).
** Musée provincial d’Art moderne (PMMK) – Ostende (Belgique).
** Fondation pour l’Art belge contemporain – Bruxelles.
** Musée national d’Art Moderne – Paris .
** Carnegie Institute – Pittsburgh (États-Unis).
** Musée d’Art moderne - Sao Paulo (Brésil).
** Musée de Louvain-la-Neuve, (Belgique).
** Exposition, salle du conseil municipal de Tourtour (France) mai 2011.
La côte du peintre George Collignon est estimée à une mise à prix de 1 500 € et une vente aux alentours (suivant l’oeuvre) de 2 000 à 3 500 € . En octobre 2010, une oeuvre de Georges Collignon a été adjugée à 2 000 €, vous pouvez voir cette vente sur le lien suivant
www.arcadja.com/auctions/fr/collignon_georges/artiste/6072/
Si vous désirez d’autres renseignements sur la vie et l’oeuvre de ce peintre belge, vous pouvez cliquer sur le lien internet ci-dessous :
www.georgescollignon.be/george.html#
(et n’oubliez pas d’aller visiter l’exposition au château communal, au rez-de-chaussée jusqu’à mi-juin 2011 ).
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