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| lundi 14 septembre 2015La mairie de Tourtour
est-elle prête à soutenir
une boulangerie au village ??...
L’urgence pour le maire de Tourtour est de trouver rapidement des conditions optimales pour l’accueil des futurs migrants sur la commune de Tourtour et chacun comprendra que ce dossier ne soit pas le plus facile à résoudre...
Néanmoins, le conseil municipal va également devoir étudier de près une autre question prioritaire, celle de la boulangerie au coeur du village...Et là aussi, le dossier n’est pas le plus simple qui se pose actuellement à Tourtour !!...
"Le village dans le ciel" a besoin d’une boulangerie, nul ne pourra le contester, mais les conditions d’exercice de ce commerce local doivent être examinées avec soin de façon à offrir les garanties nécessaires à une activité durable et pérenne sur la commune : dans cette optique, les élus du conseil municipal vont se pencher dans les jours prochains sur ce dossier épineux, quel avenir pour le pain à Tourtour ?...
Durant l’été, un homme intéressé par l’ancien local (près de la fontaine de la place) est venu visiter les lieux et tout de suite après, la nouvelle a circulé que l’ancienne boulangerie (celle des Bernard puis des Bianconi) allait réouvrir...Depuis, l’artisan boulanger ne s’est plus manifesté, sans doute refroidi par les tarifs demandés et les travaux à effectuer ...Mais, dans le même temps, le bail de la galerie "expo en ciel" n’est pas renouvelé pour l’an prochain et d’aucuns y voient l’hypothèse d’une boulangerie-pâtisserie avec des locaux agrandis...Mystère !....
Malgré tout, cet épisode n’a fait que pointer du doigt la question du "Fournil dans le ciel" qui a de grosses difficultés à supporter le poids financier d’un loyer fixé à 1 400€ depuis le mois d’avril (la première année, l’accord prévoyait un loyer à 1 000€ avec travaux de mise en conformité réalisés par le locataire). Avec une telle charge, la boulangère, Mme Valérie Flament, a de sérieux problèmes pour boucler ses bilans mensuels : bien sûr, l’été lui permet de "se remplumer" mais dès le mois de septembre, les échéances sont lourdes à porter... Tellement lourdes qu’elles en deviennent écrasantes...
Aucun autre commerce tourtourain n’est soumis à une telle somme pour une superficie aussi réduite ! Et c’est le maire qui en fixe le taux ! Evidemment, le propriétaire est Pierre Jugy, le citoyen Jugy et non le maire, les choses sont claires ! Mais le sieur Jugy pourrait aussi agir en tant que maire qui défend un commerce indispensable à l’activité économique de sa commune, tout simplement comme des centaines de maires le font dans toutes les régions de France.
Oui, monsieur le maire de Tourtour devrait se préoccuper très vite de cette situation intenable, comme bien d’autres le font en se positionnant en faveur du commerce local : le conseil municipal doit se prononcer en urgence absolue pour que la situation budgétaire de Mme Flament ne soit pas placée en zone d’alerte rouge. Sur l’exemple de centaines de communes, Tourtour doit chercher et trouver les moyens d’aider " le Fournil dans le ciel " : échelonnement des loyers, prise en charge d’une partie du loyer sur une période déterminée, réexamen des charges, aides financières à l’aménagement et travaux intérieurs...
Les élus locaux doivent se concerter avec les diverses parties concernées et trouver une issue à ce dossier.
Une pétition de soutien est en discussion mais il serait nettement préférable que la municipalité se prononce et décide sereinement avant que ce soit la pression de l’opinion publique villageoise qui force les élus à s’engager ...
____" le fournil dans le ciel "______
Si vous allez sur Google et que vous tapez " la mairie aide la boulangerie", vous allez obtenir une liste énorme d’articles de journaux qui relatent les soutiens municipaux à des boulangeries dans des villages semblables à Tourtour.
En voici deux exemples d’articles, pour la boulangerie de Ravenel en Picardie...http://www.courrier-picard.fr/region/ravenel-la-mairie-rachete-et-sauve-la-boulangerie-ia188b0n444381
Un soulagement pour le maire, Bernard Merlin, et son équipe qui ont dû procéder au rachat du fonds de commerce afin d’assurer la pérennité du service. « La commune n’a pas vocation à rester propriétaire d’un fonds de commerce, reconnaît le maire. Mais on intervient ici comme facilitateur en assurant un tremplin pour sauver la boulangerie ! » Une décision prise à l’unanimité du conseil municipal et qui intervient après une longue période d’incertitude sur l’avenir de ce commerce de proximité.
Depuis janvier 2012, le service du pain était assuré par le couple Deux, boulangers à Maignelay-Montigny, la commune voisine. D’abord, pendant quelques mois avec leur camion stationné le matin devant la mairie, puis en boutique froide, rappelle le maire. Le pain était alors cuit à Maignelay. Le couple avait cependant décidé de ne pas reconduire le bail commercial à la fin de cette année et cherchait un repreneur depuis plusieurs mois, sans succès.
Pour ce bourg de 1172 habitants, la situation était préoccupante. « Je me devais de sauver cette boulangerie », se justifie Bernard Merlin, qui a aussi investi dans un four à sole et une armoire de fermentation, afin que les gérants puissent bénéficier d’un outil moderne et performant. La cuisson du pain pourra ainsi s’échelonner tout au long de la journée. Cinq fournées, trois le matin et deux l’après-midi, seront mises en route afin de toujours offrir du pain frais à la clientèle.
La municipalité a proposé au jeune couple, venu de Seine-Maritime un contrat de concession de gérance, avec une option de rachat du fonds par la suite. Le maire n’a pas souhaité préciser le montant de l’investissement communal mais il a reçu une aide de 15 000 ¤ de la communauté de communes, pour cet audacieux sauvetage.
La boulangerie est fermée jusqu’au 7 octobre pour des travaux de réfection de la boutique. À partir du 8, elle sera ouverte dès 6 h 30, jusqu’à 13 heures, puis de 15 h 15 à 20 heures, du mardi au samedi, et le dimanche de 7 à 13 heures.(De notre correspondant Jean-Claude Crépin)
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Un autre article sur le même sujet :
Tout commence en janvier 2012. "On m’a appelé pour me dire que le rideau de la boulangerie était baissé", rapporte l’élu. Les propriétaires viennent de déposer le bilan. Dans l’urgence, la municipalité cherche des repreneurs. Un couple, qui tient une boulangerie à Maignelay-Montigny, se montre intéressé. "Dans un premier temps, ils venaient, tous les matins devant la mairie, vendre leur pain à bord de leur fourgon."
En 2013, ils finissent par racheter le commerce de Ravenel, tout en maintenant leur activité à Maignelay. Mais, au bout d’un an, les résultats escomptés ne sont pas atteints. "Ils m’ont annoncé, cette année, qu’ils allaient céder le fonds. Mais ils ne trouvaient pas de repreneurs... Nous n’avions pas d’autres solutions que de le racheter", rapporte Bernard Merlin. Alors, pour inciter de nouveaux boulangers à venir poser bagages à Ravenel, la commune se retrousse les manches : locaux remis à neuf et aux normes, renouvellement du matériel... En tout, l’opération est estimée à 40 000 €, dont 15 000 € pris en charge par la communauté de communes. Mieux : les nouveaux gérants ne paient pas de loyer durant les six premiers mois. « Et les six suivants, ils s’acquitteront de 50 % du loyer. Ensuite, les montants versés seront déduits du prix de revente, si les gérants actuels veulent acheter », continue le maire.
Un dispositif original qui a su séduire Julie et Guillaume Leboeuf, 28 et 33 ans, venus de Seine-Maritime. Ils ont repris le Fournil de Rav’Ni, début octobre. « Nous n’avions rien trouvé du côté de chez nous. Et, à l’heure actuelle, vu que les banques ne prêtent pas, ce que propose Ravenel est un énorme avantage, confirme Julie. S’installer ici est un pari audacieux, car la clientèle était perdue. Mais c’est bien parti !" Un début prometteur qui donne le sourire à Bernard Merlin. « Une commune n’a pas vocation à être propriétaire de commerces. Mais une boulangerie, c’est indispensable à la vitalité et au dynamisme de la commune. On devait jouer ce rôle de facilitateur », conclut l’élu.
____" le fournil dans le ciel "_______
Commentaires du site "Tourtour, notre village dans le ciel de Provence" :
**..."Mais on intervient ici comme facilitateur en assurant un tremplin pour sauver la boulangerie !" Une décision prise à l’unanimité du conseil municipal ....
Les journaux télévisés nous montrent chaque semaine des commerces locaux sauvés par l’intervention efficace et réfléchie des élus qui "assurent un tremplin pour sauver la boulangerie". Comment ne pas imaginer cela possible dans notre village ?
**..."Mais une boulangerie, c’est indispensable à la vitalité et au dynamisme de la commune. On devait jouer ce rôle de facilitateur", conclut l’élu.
Voilà, tout simplement, il s’agirait tout bonnement pour le conseil municipal d’accepter de jouer le rôle de facilitateur.
**..."et après ?" ...
Tourtour ne serait pas Tourtour si les rumeurs de type Clochemerle se fondaient dans la source du Saint-Rosaire et notre saint-patron Denis ne nous épargne guère souvent les racontars...Pour le fournil local, les langues se délient aussi vite qu’elles ne fourchent et les volontaires ne se cachent pas pour apporter leur version des faits : ainsi, la question de " l’après" se pose avec insistance...Eh oui, si le fournil ferme, qu’adviendra-t-il du local ? Le maire, proprio de ce qui n’était qu’une simple remise et qui hériterait alors d’un commerce "avec toutes les commodités" aurait déjà des idées derrière la tête (ce qui prouve encore une fois qu’il ne faut jamais désepérer -sic-...) avec l’implantation de boutiques nouvelles. La rumeur du repreneur qui monterait un bar à vin circule avec insistance mais la proximité de la chapelle de la Trinité coupe court à ce fantasme. L’autre bruit parle de l’agrandissement de la boutique "Florence", mitoyenne, mais là encore la rumeur repose sur peu de choses puisque la configuration du lieu ne se prête guère à une boutique de prêt à porter. Quelques langues bien ciselées nous parlent d’un artiste de renom qui viendrait exposer ses oeuvres, d’autres émettent l’hypothèse d’une annexe de l’Office de Tourisme et certaines sources qui se disent autorisées nous aiguillent vers le sempiternel "bar à vins" avec terrasse sur le côté...Que de pistes !...
Pour l’instant, l’urgence est de sauver "le Fournil dans le ciel"...
Ah, le fournil de Pierre....Oui, mais bon !...si ça pouvait devenir le fournil du village, ce serait bien, non ??....
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