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| samedi 17 novembre 2012Des dommages aux cultures
Devant les hausses inquiétantes des dommages causés aux cultures et des indemnisations payées au monde agricole par les Fédérations départementales des chasseurs, les sinistres croissants occasionnés par des collisions entre des véhicules et le grand gibier et les dégâts dans les propriétés en zones périurbaines ou en limites de massifs, un « Plan national de maîtrise du sanglier » a été lancé par le ministère en charge de l’écologie.
L’objectif de ce plan est de limiter les dégâts et de cantonner les populations de sangliers à un niveau acceptable.
La protection des cultures peut parfois passer par la pose de clôtures électriques autour des parcelles les plus vulnérables, mais cette solution ne peut être générale. Un « agrainage de dissuasion », dont l’efficacité n’est plus à démontrer, est souvent mis en œuvre pour détourner les sangliers des cultures en période de sensibilité.
Cette pratique, si elle est poursuivie trop longtemps, a également pour effet de cantonner et attirer les animaux, ce qui peut aller à l’encontre du but recherché. C’est pourquoi, comme dans beaucoup d’autres départements, un nouvel arrêté préfectoral encadre désormais strictement l’agrainage de dissuasion dans le Var.
Les zones agrainées devront désormais respecter les prescriptions définies en regard des cultures à protéger et être déclarées annuellement auprès de la Fédération Départementale des Chasseurs et de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. La déclaration comportera la localisation précise des lieux, des cultures à protéger et le calendrier, l’accord des propriétaires fonciers, et l’avis du responsable agricole du secteur.
L’agrainage de dissuasion constitue un élément majeur dans le dispositif de gestion du sanglier, à la condition qu’il soit mis en place dans le seul but de limiter les dégâts en période critique, conformément à un protocole précis.
Réguler les populations de sangliers
Compte tenu de l’augmentation des populations de sangliers dans le département, il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour les réguler afin d’éviter les dégâts aux cultures ainsi que les risques liés à la circulation automobile. Il convient de rappeler que les propriétaires ou titulaires du droit de chasse, peuvent être tenus pour responsables des dégâts causés par du gibier libre, s’ils ont par faute ou négligence, favorisé sa multiplication.
Par ailleurs, les pratiques d’apport artificiel de nourriture autres que l’agrainage de dissuasion contribuent à des concentrations de sangliers, ce qui favorise les risques de propagation des épizooties et sont susceptibles d’être une gêne pour la nécessaire régulation des populations.
Le nourrissage artificiel du gibier, trop souvent réalisé par des particuliers à base de restes d’alimentation humaine, accroît les risques sanitaires et contribue à maintenir les populations à un niveau de densité localement trop élevé, aggravant ainsi d’autant plus le déséquilibre faune-flore.
C’est pourquoi la pratique du nourrissage est désormais explicitement interdite dans le département.
Au travers de ces mesures immédiatement applicables, le préfet souhaite :
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La daube de sanglier a de moins en moins de goût , la viande est devenue celle d’un cochon de lait ...mais la chasse intensive ne fait qu’aggraver la situation !... L’avenir nous dira ...
La surpopulation inquiétante
des sangliers dans le Var .
Dans notre site un article avait déjà parlé de l’intrusion de sangliers dans la montée de Saint-Denis : depuis des semaines, il ne se passe pas deux ou trois jours sans que des communes ne soient le théâtre de dégradations dues aux sangliers (ces derniers jours à la Seyne -en plein centre-ville !- et à Hyères -avec 16 000m2 détruits chez un horticulteur !). Aujourd’hui, article paru dans le journal régional : manifestement, il est grand temps de se pencher sur la question ....
" La menaçante prolifération des sangliers dans le Var " (article publié -non signé- dans Var-Matin, ce jour, le samedi 17 novembre 2012).
www.varmatin.com/actualites/la-menacante-proliferation-des-sangliers-dans-le-var.1040173.html
Les sangliers qui pullulent désormais dans nos collines et en débordent régulièrement sont une véritable plaie pour le monde agricole. Mais pas seulement. Comment freiner leur progression ?
Les sangliers auront-ils la peau des chasseurs varois ? Pour surprenante qu’elle paraisse, surtout en période de prélèvements intensifs, la question se pose sérieusement aujourd’hui. Car ces nuisibles - dont le dossier a été élevé dès 2009 par le ministre de l’Écologie à l’époque, Jean-Louis Borloo, au rang de cause nationale en raison des risques liés à leur prolifération (80 % des départements sont concernés) - semblent devenus incontrôlables dans la région.
C’est simple : ils sont partout, et rien n’arrête plus leurs divagations à la recherche de fraîcheur, l’été, ou de nourriture, toute l’année, comme en témoigne la balade nocturne d’une harde le week-end dernier en plein centre-ville de La Seyne-sur-Mer. Cet été, un sanglier est même sorti de l’eau sur la plage de l’Escalet à Ramatuelle pour charger des vacanciers !
Nouvelles mesures réglementaires
Résultat ? Alors que Marc Meissel, le président de la fédération des chasseurs varois, pensait avoir atteint un maximum en 2010, lorsque sa fédération a dû indemniser les acteurs du monde agricole victimes de dégâts à hauteur de 700 000 euros (la loi de finances oblige les fédérations de chasse à prendre en charge ces remboursements.), il estime aujourd’hui, en s’appuyant sur les déclarations déjà enregistrées, que la saison va lui coûter la bagatelle de 1,5 million d’euros : « Le sanglier est l’objet principal de nos préoccupations car, si on ne fait rien, nous allons tout simplement disparaître... »explique le président, aujourd’hui à la recherche de solutions financières.
Et pourtant ! Malgré les protestations d’associations de défense des animaux, le préfet, Paul Mourier a mis en place de nouvelles mesures réglementaires en avril 2012 pour permettre de chasser le sanglier du 1er juin au 31 mars (sous condition, selon périodes et territoires), soit jusqu’à 10 mois par an dans les secteurs à enjeux. Les lieutenants de louveterie sont également réquisitionnés à l’année pour procéder régulièrement à des prélèvements avec des cages-pièges (déjà 800 cette année) dans des zones délicates où l’on ne peut tirer ; et, surtout, le nourrissage et la distribution d’aliments destinés aux sangliers présents dans le milieu naturel, urbain et périurbain ont été strictement interdits.
" Une catastrophe " :
" Le problème, c’est qu’il n’en coûte que 38 euros au contrevenant ", regrette Marc Meissel. "Au Faron, à Toulon, par exemple, ils se promènent au milieu des maisons et des gens continuent de les nourrir. C’est une catastrophe ! "
Idem à La Garde : "Là, nous avons un gros souci. Le maire a interdit la chasse, et les sangliers pullulent dans toute la plaine de l’université, jusqu’à Hyères. L’an dernier, nous avons eu un dossier d’indemnisation pour un horticulteur de l’ordre de 80 000 euros..."
On le voit, les problèmes à régler et les motifs d’inquiétude ne manquent pas. Pour l’heure, ce sont surtout les professionnels de l’agriculture et les particuliers qui trinquent. Mais si les chasseurs ne parviennent pas à réguler la population de « cochons », ce sont bien eux qui pourraient finir par y laisser leur peau.
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Commentaires du site "Tourtour, notre village" :
** "Le problème, c’est qu’il n’en coûte que 38 euros au contrevenant" : le problème c’est surtout qu’il n’y a pas de contrevenants puisque pratiquement personne n’est là pour dresser les contraventions ! Et personne n’est là pour rappeler les règles établies en concertation avec la Fédération de chasse ! Tous les chasseurs, bien évidemment, sont au courant des interdictions de nourrissage (aliments et eau) : les responsables de chaque société locale n’ont-ils pas alors la charge de faire oeuvre de pédagogie et de civisme ? Ne doivent-ils pas être des relais entre les mesures préfectorales, les consignes fédérales et les décisions locales ? Ne doivent-ils pas imposer une ligne de conduite qui prenne des mesures à long terme, avec un souci légitime de prévention des risques (sécurité, plan sanitaire, sauvegarde des cultures) ?
** "Mais si les chasseurs ne parviennent pas à réguler la population de « cochons », ce sont bien eux qui pourraient finir par y laisser leur peau".
On sait très bien que les chasseurs (et pêcheurs) sont une manne électorale qu’il vaut mieux ne pas se mettre à dos . On sait aussi que le lobbying des chasseurs est très implanté sur tout le territoire et Tourtour peut en témoigner puisqu’il compte dans sa société locale de chasse un des fervents acteurs, le cher Thierry Coste (dirigeant de la quasi-secte "Comité Guillaume Tell" qui lutte pour la libéralisation des armes à feu !..). Autrement dit, les fédérations départementales de chasse ne sont pas encore sur le point d’y "laisser leur peau" mais il est temps de poser les questions sur la table et d’inviter les divers protagonistes à prendre leurs chaises pour engager le débat, analyser la situation, proposer des solutions, dégager des consensus, procéder à l’évaluation des risques à moyen et long terme et trouver les moyens de prévention mais également les mesures de pénalisation des excès constatés.
** "Article nôoù, chacùn fa coume vôoù.." :
Cette expression est bien provençale mais elle trouve ses racines dans quelques zones plus précises, telles Tourtour ...La théorie du "chacun fait comme il veut" offre de nombreux avantages pour ceux qui la pratiquent avec autant de ferveur que d’efficacité mais elle provoque surtout autant de désillusions que de rancoeurs à tous ceux qui la subissent . Malgré tout, cet égoïsme collectif de telle ou telle caste (en l’occurence celle des chasseurs) se heurte de plus en plus aux désagréments causés aux autres, sans aucun souci de citoyenneté, de respect de l’autre et sans aucun sens civique .
Les éléments ci-dessous montrent les mesures instaurées par la Préfecture du Var et chacun pourra constater aisément que les préconisations préfectorales sont mises allègrement sur la touche et renvoyées aux calendes de nos amis de Portaria ....
Exemple : le nourrissage est interdit !!...hihihi , mort de rire ! Le principal sujet de discussion entre les chasseurs est de savoir qui "leur" a apporté à manger , qui "leur" a apporté l’eau, savoir si quelqu’un "les" a vus, savoir combien "ils" sont du côté de Burges ou de Thuerry...
A Tourtour, nous avons eu les "cochons" qui sont venus à quarante mètres du château-mairie et ils ont bien endommagé la montée de l’église (en particulier autour du monument aux Morts : cette arrivée intra-muros est inquiétante car nul ne sait quels peuvent être les possibles accidents dans le village. N’est-il pas du devoir de la société de chasse de respecter les consignes afin de se mettre en conformité avec les textes qui régissent le droit de chasse ? Pour éviter une overdose de polémique, on omettra de parler des emblavures, des agrainages ...
www.var.gouv.fr/proliferation-du-sanglier-dans-le-a2046.html
Préfecture du Var : Nouvelles mesures réglementaires pour maîtriser les sangliers (avril 2012).
En France, les populations de sangliers ont significativement augmenté ces dernières décennies sur l’ensemble du territoire. Dans le département Var, trois années successives à bonne pluviométrie faisant suite à 5 ans de sécheresse, ont permis un développement de la végétation herbacée, forestière et des fructifications particulièrement favorables à l’alimentation du sanglier.
Les études scientifiques attestent qu’une disponibilité alimentaire importante entraîne l’augmentation des densités de sangliers, par l’effet démographique qu’il opère sur le taux de reproduction des laies et sur le taux de survie hivernal des marcassins.
La reproduction de l’espèce a donc été excellente et la surpopulation récente qui en découle provoque divers déséquilibres, mais aussi de nombreux dégâts.
Des dommages aux cultures
Devant les hausses inquiétantes des dommages causés aux cultures et des indemnisations payées au monde agricole par les Fédérations départementales des chasseurs, les sinistres croissants occasionnés par des collisions entre des véhicules et le grand gibier et les dégâts dans les propriétés en zones périurbaines ou en limites de massifs, un « Plan national de maîtrise du sanglier » a été lancé par le ministère en charge de l’écologie.
L’objectif de ce plan est de limiter les dégâts et de cantonner les populations de sangliers à un niveau acceptable.
La protection des cultures peut parfois passer par la pose de clôtures électriques autour des parcelles les plus vulnérables, mais cette solution ne peut être générale. Un « agrainage de dissuasion », dont l’efficacité n’est plus à démontrer, est souvent mis en œuvre pour détourner les sangliers des cultures en période de sensibilité.
Cette pratique, si elle est poursuivie trop longtemps, a également pour effet de cantonner et attirer les animaux, ce qui peut aller à l’encontre du but recherché. C’est pourquoi, comme dans beaucoup d’autres départements, un nouvel arrêté préfectoral encadre désormais strictement l’agrainage de dissuasion dans le Var.
Les zones agrainées devront désormais respecter les prescriptions définies en regard des cultures à protéger et être déclarées annuellement auprès de la Fédération Départementale des Chasseurs et de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. La déclaration comportera la localisation précise des lieux, des cultures à protéger et le calendrier, l’accord des propriétaires fonciers, et l’avis du responsable agricole du secteur.
L’agrainage de dissuasion constitue un élément majeur dans le dispositif de gestion du sanglier, à la condition qu’il soit mis en place dans le seul but de limiter les dégâts en période critique, conformément à un protocole précis.
Réguler les populations de sangliers
Compte tenu de l’augmentation des populations de sangliers dans le département, il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour les réguler afin d’éviter les dégâts aux cultures ainsi que les risques liés à la circulation automobile. Il convient de rappeler que les propriétaires ou titulaires du droit de chasse, peuvent être tenus pour responsables des dégâts causés par du gibier libre, s’ils ont par faute ou négligence, favorisé sa multiplication.
Par ailleurs, les pratiques d’apport artificiel de nourriture autres que l’agrainage de dissuasion contribuent à des concentrations de sangliers, ce qui favorise les risques de propagation des épizooties et sont susceptibles d’être une gêne pour la nécessaire régulation des populations.
Le nourrissage artificiel du gibier, trop souvent réalisé par des particuliers à base de restes d’alimentation humaine, accroît les risques sanitaires et contribue à maintenir les populations à un niveau de densité localement trop élevé, aggravant ainsi d’autant plus le déséquilibre faune-flore.
C’est pourquoi la pratique du nourrissage est désormais explicitement interdite dans le département.
Au travers de ces mesures immédiatement applicables, le préfet souhaite :
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La daube de sanglier a de moins en moins de goût , la viande est devenue celle d’un cochon de lait ...mais la chasse intensive ne fait qu’aggraver la situation !... L’avenir nous dira ...
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