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Publié par | mardi 9 juin 2009 | Mis à jour le mercredi 1er juillet 2009
Le bon grain et l’ivraie .
C’est une parabole du Royaume, tirée du chapitre 13 de Mathieu.
Un homme sema une bonne semence... Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et sema de l’ivraie parmi le froment, et s’en alla.
Et lorsque la tige monta et produisit du fruit, alors l’ivraie aussi parut. Et les esclaves du maître de la maison, s’approchant, lui dirent : Seigneur, n’as-tu pas semé de bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il a l’ivraie ? Et il leur dit : Un ennemi a fait cela. Et les esclaves lui dirent : Veux-tu donc que nous allions et que nous la cueillions ? Et il dit : Non, de peur qu’en cueillant l’ivraie, vous ne déraciniez le froment avec elle. Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à la moisson ; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Cueillez premièrement l’ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler, mais assemblez le froment dans mon grenier.
Alors, ayant congédié les foules, il entra dans la maison ; et ses disciples vinrent à lui, disant :
" Expose-nous la parabole de l’ivraie du champ ".
Et lui, répondant, leur dit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le fils de l’homme ; et le champ, c’est le monde ; et la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; et l’ivraie, ce sont les fils du méchant ; et l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; et la moisson, c’est la consommation du siècle ; et les moissonneurs sont des anges. Comme donc l’ivraie est cueillie et brûlée au feu, il en sera de même à la consommation du siècle. Le fils de l’homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu : là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
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Dans le chapitre sur les moissons il était question du bon grain et de l’ivraie qu’il fallait séparer : j’ai lu la parabole de Mathieu et je me suis dit que les symboles décrits pouvaient aussi s’appliquer à d’autres domaines que la récolte du blé.
Par exemple : on remplace le champ par le village, les grains de blé par les conseillers municipaux, l’ivraie par la première adjointe, le seigneur par le maire, la moisson par l’élection municipale, les disciples par les électeurs... et on trouve une autre lecture un peu plus actuelle et bien localisée.
A un détail près : on n’est pas obligé à la fin de brûler l’ivraie....
Au fait !! L’ivraie est une plante graminée qui rentre en grande partie dans la composition du gazon anglais robuste , son autre nom étant le ray-grass. Elle produit parfois de jolies fleurs de couleur mauve comme celle qui est sous le titre de l’article. Cette plante contient des composés chimiques légèrement hallucinogènes qui provoquent un état proche de l’ivresse, d’où son nom . Son nom scientifique d’origine grecque est la " zinania " qui a donné en français le terme zizanie.... On tourne en rond....
Mise à jour :
Dans les commentaires situés à la suite de l’article , Michelle Van Panuys nous fait part de corrections scientifiques sur la véritable histoire biologique et botanique de l’ivraie. N’hésitez pas à consulter ce qu’elle a bien voulu nous expliquer. Merci Michelle.
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