Le curé de Tourtour se lance dans une homélie indigne lors des obsèques de la jeune Chloé....

Le curé de Tourtour se lance dans une homélie 

indigne lors des obsèques de la jeune Chloé.... 

Notre village a connu un dramatique événement avec le décès trgique de l’adolescente Chloé, dominicliée à Saint-Pierre... Pour les obsèques, l’église Saint-Denis était comble, avec les proches et amis venus rendre un dernier hommage à la jeune fille... Hélas, au cours de la cérémonie, le curé a prononcé une homélie qui n’a pas été bien accueillie par de nombreuses personnes...

Le curé s’est lancé dans une salve d’accusations indignes, en présence de la famille et d’amis proches. Au cours de son homélie indigne, il s’est complu à désigner des coupables parmi Halloween et ses démons (les adultes pervers qui torturent les âmes des enfants), l’Education Nationale, les cours d’anglais où l’on fait étudier des lectures gores et pleines d’insanités, les âmes souillées par les réseaux sociaux, les distributions de préservatifs, les débats sur le genre et l’homosexualité... Devant tant de partialité morale et d’acccusations partisanes en présence des proches de Chloé, de nombreuses personnes présentes ont préféré quitter les bancs pour ne pas cautionner cette homélie extémiste...

Etait-ce vraiment le jour et le lieu de prononcer de telles accusations ? Le maire, catholique pratiquant, a contacté l’évêque pour lui soumettre le contenu de cette homélie... Manifestement, même un fidèle parmi les plus fidèles n’a pas apprécié et nous espérons que le curé saura retrouver la confiance et le respect des villageois...

Voici le texte intégral du sermon du curé... Chacun peut se positionner... 

HOMELIE : Obsèques de la petite Chloé,   14 novembre 2022.

Chloé, notre chère Chloé… Quelqu’un m’a dit avec de bons mots quand il a appris ta nouvelle tragique : ” Je me sens coupable “. Il ne t’a jamais rencontré. Mais oui, Chloé, il a raison. Nous sommes tous coupables. Quand une enfant disparaît de la vie par ce chemin interrompu, nous sommes tous coupables. Le monde entier est coupable. Notre coeur est coupable. Notre rendez-vous ici, dans cette église, cet après midi, c’est une honte pour nous tous. À aucun de nous, Chloé n’a réussi à parler. Nous te demandons pardon, Chloé…

Aucun de nous n’a crié sa peine assez fort pour dénoncer le mal de ce monde. Notre monde, notre société, par bassesse, fait porter ses maladies et tout le mal qui l’empoisonne jusques sur les petits. Chloé, quel est ton secret ? Quel est ton secret que tu as voulu garder pour toi ? C’était un secret trop lourd pour ton coeur. De toute façon, un secret est toujours trop lourd à porter, seule.

Un secret nous envahit et prend toute la place. Pour tout le monde, un secret est un poison s’il ne peut pas venir à la lumière. Mais pour une enfant, pour toi, porter un secret d’adulte, c’est un scandale. Un enfant ne peut pas porter seul, la maladies des adultes. Quel est ton secret, Chloé ? C’est un cri. Ton secret est le scandale du monde. C’est le scandale du monde qui va contre Dieu. Notre monde se débat depuis toujours avec son mal, mais un monde qui ne protège pas ses enfants est un monde scandaleux qui va à sa perte. Un monde qui ne protège pas ses bébés dans le ventre de leur mère est un monde scandaleux.

Un monde qui se moque de Jésus souffrant et de Jésus ressuscité et qui joue avec le mensonge, est un monde sans espoir. Un monde qui ne s’inquiète pas du désespoir grandissant de ses petites filles et de ses jeunes garçons est un monde fini. Car les enfants crieront plus fort. Un monde qui poursuit sa course de déconstruction morale et sa culture de mort, sans reconnaître son aveuglement, est un monde promis à sa disparition.

Chloé quel est ton secret ? Viens me le dire en secret… J’avais 16 ans. Un beau matin… Un mauvais matin… Une nouvelle a couru dans le lycée. Cécile était morte. Une fille de ma classe. Pas possible… Cécile ! Comme ce n’est pas possible… Chloé.. ! Cécile ce fut un accident, bête, sur le parcours de l’école. Mais la mort était là. Comme elle est là aujourd’hui. Et le jour de ses obsèques, l’église était comble, comme aujourd’hui. Je n’ai rien compris à rien.

Et puis, après l’office, je suis parti, seul, dans les bois. J’ai demandé aux fleurs, aux arbres, au silence, aux petits cui-cuis des oiseaux, que quelqu’un me donne la solution, parce que ma tête, mon âme explosait de ce non sens. Je sentais l’angoisse et le néant à la porte de mon cœur. Qui donc peut me donner une solution ?!! Pourquoi me retirer une copine.. Comme ça, soudainement ? Ce jour-là, je m’en souviens très nettement, ce fut le jour où ma vie fut orientée. Parce que toutes les autres questions devenaient des questions ridicules. Et là, me fut donné une réponse. Un secret qui n’aurait jamais apparu sans Cécile… La réponse c’est que le plus profond de mon cœur était touché. La réponse, c’était que j’étais petit devant un mystère qui habitait le fond de mon cœur. Mon cœur s’est ouvert le jour où j’ai pleuré du fond de mon cœur impuissant et seul.

J’ai compris que tout ne dépendait pas de moi. Oh… ce n’était pas aussi net que maintenant, presque 50 ans après, j’ai compris que quelqu’un d’infiniment tendre, quelqu’un qui me donnait la vie, la vie…. chaque étincelle de ma vie… Que ce quelqu’un était plus grand que ma vie, et que de toute façon, il m’aimait. Ce n’était pas aussi clair qu’aujourd’hui, mais à 16 ans rien n’est clair, de toute façon. J’ai compris – la grande réponse à ma vie – que le chemin, mon chemin, serait un chemin en grande partie dans la nuit. Et quand on a compris que la réponse elle appartient à un autre que nous, que notre cœur palpite dans un cœur bien plus puissant que le nôtre, bien plus lumineux et plein de tendresse, alors la vie redevient légère. Je comprends aujourd’hui que c’était le Christ qui était près de moi. Et je ne le savais pas. En tout cas je ne pouvais pas l’appeler par son nom. Mais il était là. Dieu, Jésus qui est Dieu, a traversé mes doutes, mes angoisses, que de souffrances !…
Et mes solitudes… il a traversé la nuit et la mort, il a traversé mes déceptions affectives et mes blessures et toutes mes incompréhensions… Pour me porter près de lui, contre son cœur. Il m’a appris à ne pas tout comprendre pour l’aimer davantage. J’ai su ce jour-là, et je crois que je ne l’ai jamais plus douté, que si je criais vers lui, il serait toujours là. Je suis devenu adulte, ce jour là. Il a été et il est toujours mon confident. Je l’ai trahi parfois. Je l’ai même trahi cruellement. Et il m’a appris qu’on ne joue pas avec le mal. Mais il a été toujours là. On ne joue pas avec le Mal. Ce qui ne m’a pas empêché de faire de belles erreurs qui auraient pu m’être fatales. Telle bravoure insensée, tel désir qui risque de mettre ma vie en miette, mais c’est tellement idiot, je me suis dit que les éviterai. Et pourtant, j’avais soif de grandeur, j’avais soif de foncer. Et bien, ce jour-là dans la forêt j’ai trouvé ce qui, toute ma vie, me donnera la joie la plus intense.

C’était un dessin mal dessiné à l’époque. J’ai trouvé qu’il y avait une éternité. Et que si je risquais ma vie pour cette éternité tout serait gagné. Mais on ne joue pas avec le mal. Vous les jeunes, qui êtes ici, si quelqu’un veut jouer au mal avec vous, bannissez-le de votre horizon. Le mal arrive toujours avec sa patte de velours. Mais attention il se retrouve toujours au virage suivant. Jamais sur le moment, mais ensuite, il se retourne, il montre les griffes comme un ours sauvage et il vous fouette jusqu’au sang.

Quand je dis cela c’est pour tous ces jeux dont veut rire notre société. Halloween, ce n’est qu’un jeu ! Adultes aveugles … C’est un jeu habité par les démons. Les démons, ils se déguisent aussi, mais pour torturer les âmes de vos enfants. Continuez à jouer avec eux ! Petite Chloé, je ne pense pas que l’un de tes professeurs ait dit, comme son credo, devant toute la classe : ‘je suis fasciné par le mal’…
Et pourtant, c’est arrivé, l’année dernière, dans notre Région, sans que personne ne la dénonce. Professeur criminelle. On ne t’a pas donné à lire des livres, comme Salina de Laurent Gaudet (Gaudé,Ndlr-gg) ou Médée du même auteur, empoisonné par le mal, criminel pour l’âme de nos enfants. Ce sont des livres de déconstruction qui violent l’esprit de nos enfants.

Et le Chevalier Tristan, de Cassabois..! Et pourtant, l’Éducation Nationale les propose sur leurs listes ! Je ne parle pas des séries de Harlan Coben, ‘the stranger’, complètement gores, de mensonges, de beuveries et fausses grossesses, que l’on montre en certaines classes d’anglais… et tant d’insanités ! qui font déjà vomir des adultes… Et on étudie le lien rhétorique d’un chapitre à l’autre. Merveilleux !… Mais pourquoi ne montre-t-on pas le beau ? pourquoi n’explique-t-on pas la beauté, la grandeur ?! Je ne dis pas que ça ne se fait pas, mais presque en option, noyé dans une culture de mort.

Petite Chloé, dans ton cri tu as porté cela. Cela fait partie de ton secret. Pourquoi traîne-t-on nos enfants dans des débats pervers, de genre, d’homosexualité, d’amours déviés, invitant en classe des ‘ouvreurs’ (associations autorisées !…) qui conseillent aux garçons de mettre des jupes et de se maquiller ? Pourquoi distribue-t-on des préservatifs à des enfants de 14 ans ? Société dégénérée.

Pourquoi permet-on aux enfants de porter les problèmes d’adultes obsédés, les déviations fabriquées par les adultes, des moyens de communication trop lourds pour leurs âmes en formation et qui les souillent ? Tout simplement, parce que les adultes sont déjà empoisonnés, eux-mêmes. Quel est ton secret Chloé ? Ton secret, Dieu le sait. Le cœur de Dieu est blessé depuis la création du monde.
Depuis la première faute d’Adam et Ève. La réponse de Dieu n’est jamais comme celle de l’homme une réponse de destruction. Quand Dieu a mal, il invente toujours une joie plus grande à offrir. Dieu se sacrifie pour libérer de la joie. Mais il faut la cueillir, peut-être comme je l’ai fait quand j’étais ado.

Dieu parle par celui qui est mort sur la Croix, son Fils Jésus, et par sa Résurrection. Mais Dieu ne force jamais. Il attend de chacun de nous que nous fassions silence, que nous baissions la tête, et que nous trouvions le monde meilleur qu’il nous propose, lui… et non pas le nôtre. Le monde meilleur qui est un monde de vérité et de pureté, au profond de nos cœurs, là où la joie ne s’éteint pas.
Ton secret Chloé, c’est la pureté de l’enfant. La pureté de ton cœur blessé que tu n’as pas pu exprimer dans notre monde impur, occupé à ses divertissements d’adultes mensongers et à ses maquillages. La pureté de toutes celles à qui le monde n’a pas répondu par la pureté.

(fin de l’homélie..).

Repose en paix Chloé... Que Saint-Denis apporte son soutien à la famille et les proches pour surmonter cette douloureuse épreuve...