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Léna Sztrusman (Lutte Ouvrière).

 Léna Sztrusman (Lutte Ouvrière) .

 

La 8ème circonscription du Var aura 14 candidats pour l’élection législative de juin 2012 : parmi la liste, une candidate qui est présentée par l’organisation d’extrème-gauche " Lutte Ouvrière ", Mme Léna Sztrusman .

Les renseignements que l’on peut glaner sur cette candidate sont bien minces et il faut donc, pour l’instant, se contenter de ce que l’on a trouvé ...

 

08e circonscription

Léna SZTRUSMAN, Secrétaire retraitée

suppléant(e) : Daniel MOCHER, Agent hospitalier retraité

Ci-dessous, le site internet de L.O sur le département 83 :

www.lutte-ouvriere.org/IMG/pdf/83.pdf

Sur ce site de LO, Mme Léna Sztusman expose les raisons de sa candidature et la démarche poursuivie par Lutte Ouvrière dans la bataille des législatives . on s’aperçoit que la candidate LO ne joue pas la partition de la cireuse de pompes de l’électeur car elle situe logiquement la question du député sur un plan national et non pas strictement local : elle ne récite pas le rôle de la candidate qui va laisser croire que, si elle est élue au palais Bourbon, elle résoudra la question de la pissotière de Cucuron-les-Olivettes ou le problème des horaires du car qui passe à Trabernoux sur Argens ...Elle, au moins, elle assume la problématique nationale de l’élection sans essayer de faire croire à l’électeur qu’elle pourra agir en leur faveur en siégeant à l’Assemblée Nationale alors que sa fonction concerne principalement le vote des lois et le contrôle de l’action du gouvernement qui devra les appliquer .

Voilà, la profession de foi de Mme Léna Sztrusman :

" Je me présente au nom des idées et du programme de lutte que Nathalie Arthaud a défendus lors de l’élection présidentielle.
Il est important que le courant communiste révolutionnaire s’exprime aussi dans ces élections législatives pour que les travailleurs, les exploités, ne soient pas contraints de choisir entre des candidats qui, avec des nuances de langage, acceptent et justifient l’ordre social existant.
Le président des riches a été contraint de partir, mais le nouveau président n’est pas pour autant le président des pauvres. L’électorat populaire, qui voulait se débarrasser de Sarkozy, peut se réjouir d’avoir contribué à sa chute. Les motifs de satisfaction se limiteront à cela.
Car, Sarkozy parti, restent les maîtres : le grand patronat, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers qui ont fait la pluie et le beau temps sous la présidence de Sarkozy. Tout comme ils l’ont fait du temps de ses prédécesseurs et comme ils continueront à
le faire sous son successeur. Le Parti socialiste, majoritaire au Sénat, vient d’obtenir la présidence de la République et il est en campagne pour obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. Il occupera donc tous les rouages électifs des institutions du pays. Mais les classes populaires ne tarderont pas à constater que les socialistes ne sont pas plus capables de juguler la crise qu’ils ne sont décidés à défendre les salariés contre le grand capital.
Il n’est possible de défendre les travailleurs contre les licenciements et l’abaissement de leur niveau de vie qu’en prenant des mesures contraignantes contre le grand patronat. Ce que le Parti socialiste ne veut ni ne peut faire. L’électorat populaire a pu constater au fil du temps et des changements de majorité que, même lorsque la gauche remplace la droite,
l’emploi des travailleurs, leur pouvoir d’achat, leurs conditions de vie ne sont pas plus protégés. C’est le constat que les alternances ne changent pas la politique menée qui a fait le succès du Front national. Le Front national s’en prend avec virulence au « système ». Mais il voudrait en faire partie en s’intégrant dans une majorité de droite ou, plus ambitieux, en en devenant la principale composante. C’est une supercherie. Le « système » que le Front national dénonce, c’est uniquement la domination politique de deux grands partis, le Parti socialiste à gauche et l’UMP à droite. Mais il n’est pas question pour le Front national de dénoncer le système social, la domination de la minorité capitaliste sur la société. L’extrême droite est, au contraire, un défenseur de l’exploitation capitaliste et l’ennemi de tout mouvement ouvrier, de la lutte de classe des exploités. Elle véhicule des idées réactionnaires qui désarment les travailleurs, à commencer par la division qu’elle cherche à introduire entre travailleurs en fonction de leurs origines et de leur nationalité.
L’extrême droite associée au pouvoir, c’est Sarkozy en pire, les droits syndicaux réduits, la discrimination envers une partie de la classe ouvrière, les travailleurs immigrés, la mise au pas des travailleurs.
Les exploités ne pourront se défendre efficacement qu’en prenant conscience de leurs intérêts d’exploités et en réalisant que, derrière les politiciens interchangeables, leur véritable ennemi est la classe des capitalistes."

Suppléant : Daniel MOCHER , Agent hospitalier retraité

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Mis à jour le jeudi 31 août 2023