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| jeudi 21 octobre 2010Les Salles sur Verdon
et le barrage de Sainte-Croix .
L’association tourtouraine "Courts Courts" organise une soirée consacrée à un documentaire de 38 minutes sur l’histoire du village englouti en 1973, les Salles sur Verdon : une belle occasion de retrouver une partie de notre patrimoine local proche .
Jeudi 28 octobre 2010 à 20 h 00
Salle Escarelle, entrée 3 euros (bol de soupe compris)
" Toute la mémoire du monde" retracera donc la vie des Salles avant la mise en eau du barrage de Sainte-Croix : le documentaire sera suivi d’un débat avec Marie Tabeaud (professeur de géographie à l’Université Paris1), Xavier Browoeys maître de conférences en géographie et Ivan Cori, étudiant et comédien : et comme Michèle Van Panhuy, présidente de l’association, sait bien recevoir ses invités, un bol de soupe sera servi .
Une bonne occasion de connaitre un peu mieux cette commune au destin vraiment unique .
Vous pouvez trouver de nombreux témoignages et de belles photos en allant sur le lien ci-dessous : vous trouverez un site très bien documenté réalisé par l’association "mémoire des Salles sur Verdon" et vous pourrez naviguer en fonction des types de recherches (thèmes, périodes, personnages, monuments..). Ne vous retenez pas, c’est une vraie mine !
Avant le débat, quelques éléments d’information sur ce village ... :
Les Salles-sur-Verdon est une commune française, située dans le département du Var et la région française Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses habitants sont appelés les Sallois(es).
La commune des Salles-sur-Verdon a la particularité d’avoir été engloutie sous les eaux du lac artificiel de Sainte-Croix au début des années 1970 . À la beauté du site est venue s’ajouter une histoire, comme le proclament les panneaux « UN SITE, UNE HISTOIRE » à l’approche du village.
L’origine du nom de la commune Les Salles-sur-Verdon (Lei Salas de Verdon en provençal selon la norme classique et Lei Salo-sus-Verdoun selon la norme mistralienne) est incertaine.
Une origine étymologique autour de « Sel » a été avancée. (source : tradition orale, Archives Départementales). L’origine du nom de la commune se trouverait dans le commerce du sel qui s’y faisait jadis. C’est hypothèse la plus plausible aujourd’hui.
Pour d’autres, le toponyme « Les Salles » évoque un lieu où abondent les zones herbeuses et les prés. Il est exact que l’emplacement où se trouvait le village à l’origine était propice, contrairement aux collines environnantes, à la présence de vastes étendues herbacées permettant des récoltes de foin pour nourrir le bétail.
D’autres multiples origines ont été avancées :
Il est avéré que la commune a porté au cours des siècles les noms suivants :
Les Salles-sur-Verdon (dénomination demandée par le Conseil Municipal pour éviter la confusion avec Les Salles-du-Gardon, décision parue au Journal officiel du 16 mars 1935).
Les années 1970 ont profondément marqué le village et ses habitants.
Alors qu’en 1972, il était difficile d’entrevoir le drame qui allait se dérouler, au début de 1973, toute la végétation du fond de la vallée était éradiquée. À la fin de l’année 1973, le village semblait avoir été victime d’un bombardement… En février 1974, l’ancien village n’était plus qu’un ensemble informe où il était difficile de reconnaître le cadre de vie familier. Le lac était au pied du village et l’eau montait inexorablement.
Le 1er mars 1974 à l’aube, la Gendarmerie évacuait les derniers habitants de l’ancien village, au milieu de monticules de ruines. Le 5 mars 1974, l’église était dynamitée.
(source : "Mémoire des Salles-sur-Verdon").
On a conservé les cloches de la vieille église et elles sont maintenant dans le clocher de l’église moderne au centre du village. On a également sauvé des pierres provenant des trois lavoirs et d’une fontaine de l’ancien village, et l’intégralité de la fontaine qui se trouvait sur la place. Ceci a permis de reconstituer à l’identique cette fontaine, et de fabriquer deux lavoirs qui s’inspirent de ceux qui existaient dans l’ancien village.
"Et tout s’évanouit : rien ne resta que l’onde.
Maintenant on ne voit au loin que l’eau profonde
Par les vents remuée et seule sous les cieux."
(Victor Hugo)
Ces trois vers, extraits de "La Légende des siècles" (IV. La ville disparue), sont gravés dans la pierre du Mémorial de l’ancien village des Salles-sur-Verdon.
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