Accueil > Vie du village > 02 . Les associations du village et le Comité des Fêtes... > La Boule Tourtouraine (incluse dans "leï bélugo") > Les champions de Tourtour . > Les champions de Tourtour .
Publié par
| mercredi 3 juin 2009 | Mis à jour le jeudi 9 août 2012Les champions de Tourtour .
Les photos sont totalement anonymes et nous ne verrons pas les "figures" de nos champions tortourains. Pour l’instant ! Cet été l’appareil va crépiter et il saisira les belles attitudes de nos joueurs chevronnés.
En attendant la saison estivale, on va malgré tout donner un petit aperçu de ceux qui font briller le boulodrome....
Celui qui fait figure de premier sur le podium reste encore (pour combien de temps ?) notre Jean-Charles, le Saint-Domnin des pieds tanqués. Il sait tout faire aux boules, c’est un artiste mais il manque parfois de romantisme : pour lui, ce qui compte c’est que la boule parte quand il tire. Si quelqu’un dit "bien tiré" mais que la boule est encore là sur place, il répond "bèh non ! c’est tiré comme un naze !". Il est le digne fils de son père Charles et le digne père de son fils Sébastien qui est en train de suivre les pas et de devenir le numéro un sur le village. Hélas, les résultats de fin de championnat de l’O.M risquent d’avoir des effets perturbateurs sur leurs aptitudes dans les concours de cet été....
Un autre traumatisé du vélodrome aura sans doute du mal à surmonter son désarroi, surtout si l’on y rajoute les péripéties du RCT, le club toulonnais du ballon ovale : Jean-Louis est actuellement sous perfusion car le départ de Gérets l’a plongé dans une période de globules rouges en baisse, d’oligo-éléments en chute libre et vitamines en perdition. Nous lui souhaitons de retrouver la foi en ses deux équipes chouchoutes et une bonne santé pour nos concours de l’été. Il pourra encore nous régaler avec sa philosophie bouliste basée sur l’envoi de salades et de galéjades, tout cela en accompagnement d’une technique pratiquement sans failles. Il restera dans l’histoire de la Boule Tourtouraine comme le meilleur tireur de rafle, technique de la rasbaillette mal vue par les puristes mais que notre Jean-Louis a presque réussi à placer au rang de performance sportive .
Un des plus réguliers, c’est Loulou, le Louis de la famille qui s’appelait autrefois Delphin. C’est un compétiteur né, il ne lâche rien et il est le premier à vouloir mesurer un point litigieux. Heureusement que Louis arrive souvent à gagner car il a légèrement le tempérament du mauvais perdant : la partie de pétanque c’est pour lui, du très sérieux et on ne va pas aller jusqu’à le lui reprocher. Il a l’art de choisir ses coéquipiers et il possède une grande science du jeu, il sait "jouer le jeu" grâce à une tactique sans lacunes.
Un joueur que l’on trouve souvent dans les finales c’est Valentin : de tous les joueurs, il est celui qui a reçu le plus de formation bouliste : il a suivi des cours particuliers (aux Arcs je crois) dans une école spécialisée et il a progressé dans plusieurs domaines. Malgré tout, il lui reste un défaut que tous les tourtourains lui serinent, il tire trop fort : c’est le joueur qui va chercher ses boules le plus loin (quand il a loupé la cible). Il a joué très tôt (vers 6 ans) et a toujours eu le soutien de la famille et des amis sur le bord des parties. Valentin devra lui aussi se remettre du classement de son O.M pour entamer au mieux la saison estivale de pétanque.
Lors d’un concours "famille", Jean-Louis les avait appelés "la compagnie créole" : il faisait une légère erreur géographique mais l’image était bonne. La saga des trois frères : Béla, Daniel (cèlou) et Mimoun . Tous les trois de bons joueurs mais qui ne fréquentent pas assez le boulodrome car ils sont pris par leurs obligations commerçantes. Par contre, quand ils jouent, ils ne sont pas là pour la figuration : la preuve, avec les gains accumulés depuis l’an 2000, on entend dire qu’ils ont réussi à ouvrir un restaurant à Tourtour, "la Mimounia", tenu par Maman Cécile, (les proches voisins le confirmeront...).!!(sic)...
Dans un film de Pagnol on dirait "René la boulange" car de la pâte il en en a pétri... René est si adroit quand il plombe ses boules que beaucoup ont pensé que le mercure faisait partie de la composition de ses intégrales : mais non, il sait distiller la boule qu’il envoie, c’est un travail au millimètre, une précision de joailler. C’est un petit filou et il sait tirer parti de toutes les situations. Pour la gaudriole et les vannes, il n’a que Jean-Louis comme concurrent : si jamais ils font un jour une doublette ensemble, les adversaires savent d’avance qu’ils ne seront pas à l’heure pour le journal télévisé de la nuit et ils auront prévu une boîte neuve de Doliprane à fort dosage... Un grand moment de pétanque (ou de longue) à ne pas louper, c’est quand René joue avec son papa déjà bien octogénaire : en plus de la technique bouliste, la partie est un monument de la gouaille provençale, un florilège d’expressions imagées, une anthologie du vocabulaire méridionnal. Un moment de régalade pure !
Eric fait partie des éléments jeunes qui bousculent la hiérarchie : avec sa chérie Nathalie (qui pointe et tire très bien) ils forment un couple redoutable pour les concours en mixte. Eric et son pote Laurent écument la région tout l’été pour les concours à pétanque mais aussi à la longue (au jeu provençal) : ils se heurtent à de très bonnes équipes et ils ont acquis une expérience qu’ils nous démontrent ensuite à Tourtour.
Le petit bijou des boules Tourtouraines, notre futur crack c’est Mathis : s’il fait l’admiration de tous, ce n’est pas à cause des gènes apportés par son papa Féfé ou son oncle Gilou car tous les deux ne viennent sur le boulodrome que pour fournir des images au bêtisier de la pétanque ... Mathis est un gamin qui a eu des JB dans son berceau, des OBUT dans son cartable : dès 4 ans il venait au jardin public et il "envoyait". Les boules étaient bien trop grosses mais Mathis voulait les mêmes que les grands... De semaines en semaines, il fait des progrès spectaculaires et on peut affirmer sans trop prendre de risques qu’il sera un grand joueur de boules.
Les dames nous pardonneront d’avoir manqué de galanterie .... Tourtour a aussi ses championnes qui, chaque année, font preuve de qualités remarquables.
Nathalie a su profiter de l’adresse de son mari Jean-Louis pour se hisser parmi les valeurs sûres des boulistes. Elle est une pointeuse démoniaque qui peut faire le bonheur de n’importe quelle triplette, ce qui lui permet d’obtenir de très bons résultats en mixte.
Mado est une acharnée dans l’application : elle commence à connaître à fond le terrain du boulodrome et elle sait mieux que beaucoup analyser les courbes, les pentes, les "dévers", les bonnes drailles. Au point, elle assure vraiment bien et personne ne se plaint (au contraire) de la compter dans la triplette.
Michelle est une bouliste qui pourait être un bouliste. Sa féminité sur la place ou dans les ruelles ne fait aucun doute mais quand elle vient s’inscrire à un concours elle adopte une attitude un peu plus virile. C’est un garçon manqué dès que les boules et le chiffon sont dans les mains. Il est vrai qu’elle a cotoyé de grands champions et championnes de la région, qu’elle a participé à de nombreux concours nationaux : aujourd’hui, elle aime jouer de temps en temps avec Loulou mais elle n’a plus la même foi.
Tous ces champions seront encore là cet été !
________________________________________________________
un moment plein de suspense....
2 Messages
Répondre à ce message