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| mardi 23 septembre 2008 | Mis à jour le mercredi 26 janvier 2011
Les danses provençales.
A Tourtour, chaque année, sur la place du village, l’Association "leï bélugo" fait une démonstration de danses provençales, ce qui ravit toujours les estivants. Hélas, cet été 2008 les touristes (et les tourtourains) sont restés un peu sur une impression de vide car aucun spectacle de danses n’a été proposé. Il nous reste à espérer que Les Bélugues retrouvent la motivation pour nous offrir à nouveau ces moments de folklore provençal.
De nos jours, la danse provençale comporte plusieurs aspects très différents :
La danse d’ensemble : populaire qui se pratiquait dans les bals au 19ème siècle (polka, mazurka, quadrille etc..)
La danse de caractère : transmise par des Maîtres de danse de l’armée, de la marine et qui demande une étude particulière car elle comporte des pas techniques proches de la danse classique (jeté, piqué…)
La danse ancienne : chorégraphies retrouvées à partir d’anciens documents (Cordelles, Cocos…)
Ces trois types de danse se mêlent dans les spectacles, ce qui permet au folklore d’être en constante évolution. Chaque groupe peut avoir son répertoire propre tout en gardant l’esprit de la danse provençale.
La Farandole
Une danse méditerranéenne, les danseurs se tiennent par les mains, des petits pas compliqués, nets, précis.
La farandole provençale dériverait d’un branle et se déplace vers la gauche. Apparue au XVIIIè siècle, elle symbolise la cohésion sociale par le rythme soutenu et les évolutions serpentines par lesquelles le meneur entraîne toute la population au gré des configurations du village. Mais, à la Révolution, elle marquera les consciences par ses excès. A la fin du XIXè siècle, c’est avec les concours de farandoles en pas techniques, enseignés par les maîtres de danse démobilisés, qu’elle redeviendra populaire, d’abord dans le Gard, puis dans toute la Provence sous des formes techniques, simples ou mixtes.
La Fricassée
Les vieux tourtourains se souviennent encore des cours de danse de Mme Verdaine, sur la place du village : pour la fricassée, les enfants étaient de la partie et se prenaient le menton avec des gestes pleins de spontanéité (Annie, Monique, Jacquie, Louis, Jean-Marie, Maryse, Danielle et tant d’autres).
Un détail : si des tourtourains ont des photos sur les danses provençales à Tourtour (anciennes ou récentes) et qu’ils acceptent de les publier sur le site, n’hesitez pas à nous contacter.
Le Brandi Gavot (Le Branle Montagne). Des pas typiquement ceux des montagnards, plus marqués par de forts frappements de pieds, pour stimuler la terre et les plantes.Bien d’autres comme La Matelotte, La Volte, Les Fileuses, le Rigaudon, la Cordelle… Ce rite dérive du mythe de l’Arbre Cosmique : La figuration d’un arbre par un simple mât et les rubans multicolores tressés représentent l’union entre la Terre et le Ciel et la capacité à se projeter au centre du monde pour faire monter au Ciel prières et offrandes et en recevoir les forces bénéfiques. Peu dansée en Provence, elle a été remise à l’honneur par les groupes folkloriques. Mais, avec l’oubli du mythe originel, elle fut rattachée à la Corporation des Cordiers qui fut très présente à Marseille.
Les cordelles :
Ce n’est pas simple de bien réussir à tresser les rubans autour du mât central : une erreur et tout est à refaire. Les répétitions dans la cour de la Mairie aident à réussir cet exercice périlleux.
Une danse rituelle qui représentait à l’origine la lutte entre l’été et l’hiver, une mesure à deux temps, l’homme et la femme mime une taquinerie.
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