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Publié par Gilbert Giraud | samedi 15 juin 2019 | Mis à jour le lundi 17 juin 2019
Les trousses et les cartables
des écoliers de Tourtour
Les écoliers tourtourains, au milieu du siècle dernier, avaient des cartables en cuir et les élèves étaient éduqués dès le Cours Préparatoire à prendre grand soin de leurs affaires d’école : par exemple, le cartable était ciré deux fois par an avec du saindoux ou de la cire d’abeille (ce n’était pas la même odeur !). Nos chers petits écoliers du XXIème siècle se souviendront peut-être un jour que leurs ancêtres avaient des cartables bien lourds qu’ils portaient sur de longues distances, par exemple les enfants Dauphin qui habitaient dans le quartier du Pertus à environ 4 km de l’école (le ramasage scolaire et le pédibus n’existaient pas encore !).
Les cartables et les trousses étaient principalement en cuir : ils étaient si solides qu’ils pouvaient durer toute la scolarité du CP au CM2 : c’est vrai aussi qu’à cette époque la télé ne nous incitait pas à toujours acheter le dernier objet à la mode...
Sur la photo ci-contre à gauche, la partie de la trousse qui contenait les porte-plumes
Ci-dessus, sur la partie basse de la photo : sur le premier crayon, en bas à droite, on aerçoit le bout en fer qui couvre le sommet du crayon : il sagissait tout simplement de protéger le bois et la mine des petites dents qui "machouillaient" allègrement les crayons (et dans les années 30 et 40, on économisait tout, on ne gaspillait rien et on commençait à apprendre cette valeur sociale à l’école, chacun avec "ses outils d’écolier"..).
D’ailleurs, on voit bien sur le cliché que les petits bouts étaient conservés et le crayon durait tant que les doigts pouvaient le tenir !
Sur la même photo, tout en bas à gauche, un petit étui en ferraille où l’on pouvait ranger les plumes (le plus souvent de la marque Sergent-Major) : juste au-dessus, un petit outil avec une lame bien aiguisée pour tailler les crayons .
En haut de la photo, juste au-dessus du petit compas en bois, c’est le porte-crayon d’ardoise : on enfilait le morceau de craie et on le bloquait à l’aide de la collerette dorée (sur la gauche).