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| mardi 18 mars 2014Nicolas MILOSEVIC, tête de liste :
présentation du candidat .
Le maire sortant a tous les avantages lors du scrutin municipal car les électeurs le connaissent déjà : à Tourtour, le candidat tête de liste qui se présente contre Pierre Jugy est Nicolas Milosevic et il a besoin d’être un peu plus connu par les habitants. Il a parcouru le village dans tous les sens pour être à l’écoute des habitants et de leurs aspirations et cette campagne électorale offensive lui a donc permis de se faire apprécier par les tourtourains.
Néanmoins, notre site se place dans un souci d’archivage des témoignages et un questionnaire a été adressé à Nicolas Milosevic qui a gentiment accepté de se présenter ...
Ci-dessous, le questionnaire transmis au candidat et ensuite les réponses .
Nicolas Milosevic :
** Pouvez-vous vous présenter à vos électeurs ? (un résumé biographique et familial).
** Vous conduisez une liste pour la municipale de Tourtour : quelles sont vos principales motivations ?
** Quelle est votre histoire personnelle par rapport au village ?
** Pouvez-vous nous donner un résumé de votre parcours professionnel ?
** Votre dernière fonction occupée vous a conduit au cabinet de Bertrand Delanoë à Paris : que retenez-vous de cette expérience ?
** Dans le programme de votre liste, quels sont les points forts ?
** Quelles sont, d’après vous, les plus grosses lacunes de l’équipe municipale sortante ?
** J’ai publié un article sur la charte ANTICOR, qui demande un engagement aux têtes de liste : pouvez-vous y répondre ?
** Vous avez proposé de consacrer le montant des indemnités des élus (environ 180 000€ sur six ans) à la participation du budget de la salle polyvalente : pouvez-vous expliquer cette position ?
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Vous m’avez adressé un questionnaire, auquel je réponds bien qu’étant d’un naturel discret.
** Pouvez-vous vous présenter à vos électeurs ? (un résumé biographique et familial).
Un grand-père maternel qui mit au point les chars Renault de 1917, un père yougoslave invité par le gouvernement français pour poursuivre ses études d’ingénieur en France, qui tombe amoureux d’une brune corrézienne en 1940, deux sœurs, puis moi le petit dernier du baby-boom en 1952, né sous le signe du taureau …
Une épouse Claire Bresard qui va bientôt terminer sa carrière au Sénat, deux filles dans la vie active qui se débrouillent bien après de hautes études commerciales…
** Vous conduisez une liste pour la municipale de Tourtour : quelles sont vos principales motivations ?
Je crois qu’on peut faire mieux pour Tourtour, faire plus intelligemment sur le fond et plus gentiment dans la manière et avec la nécessaire transparence ou pour résumer « qu’on arrête de prendre les citoyens pour des imbéciles ! »
** Quelle est votre histoire personnelle par rapport au village ?
Sur un terrain acquis en 1979, mes parents ont fait bâtir une maison de famille pour y accueillir en vacances leurs dix petits-enfants et seize arrières petits-enfants. J’y ai simultanément construit aussi une maison en 1983. Mes filles y ont passé des vacances dès le berceau, l’ainée s’y est mariée et notre caveau au nouveau cimetière (« quelle vue ! ») sera, en son temps et sans précipitation, mon ultime enracinement.
Je garde un souvenir ému des « figures » de Tourtour, accueillants avec beaucoup de simplicité et de sagesse.
** Pouvez-vous nous donner un résumé de votre parcours professionnel ?
Un résumé, facile à dire… Des employeurs exigeants sous les dorures de la République. En continuité de ma formation (Sciences Politiques IEP service public et maitrise de droit public), les ingrédients quotidiens d’une vie professionnelle ont été le droit et des finances publiques, des marchés eux aussi publics, la gestion et la rédaction de dossiers, une bonne dose d’informatique, l’enseignement (y compris au Centre National de la Fonction Publique Territoriale)… De l’Assemblée et de la Mairie de Paris, j’ai gardé une certaine habitude de me coucher tard, une sorte de maladie professionnelle.
** Vos fonctions vous ont conduit au cabinet de Bertrand Delanoë à Paris : que retenez-vous de cette expérience ?
Les fonctionnaires de l’Assemblée et du Sénat sont recrutés par des concours spécifiques pour des questions d’indépendance afin d’aider les parlementaires dans leur travail législatif et de contrôle du Gouvernement. C’est la fierté de la fonction publique parlementaire de servir au cours de la même journée les parlementaires de la majorité aussi bien que ceux de l’opposition et, au fil des années, de majorités différentes. Au cours de la carrière on passe d’un service à l’autre, souvent très différent du précédent (Services des relations internationales, des Comptes-rendus des séances, des Affaires administratives générales, des Achats…)
Quand Bertrand Delanoë a été élu Mairie de Paris en 2001, il m’a demandé de venir rejoindre son équipe car il avait sans doute apprécié mes capacités professionnelles vingt ans plus tôt quand il était jeune député. Mes missions étaient celles d’un fonctionnaire neutre sans engagement politique. Sous le titre de Délégué général à l’événementiel et au protocole (DGEP) il s’agissait de réunir deux services en les réorganisant, de faire baisser les dépenses en rationalisant (5 millions € hors frais de personnels et 70 fonctionnaires), d’introduire la transparence dans la gestion et garantir la sécurité juridique des autorisations délivrées et des marchés publics.
Ce service avait un vaste domaine de compétences :
° les autorisations pour 4000 dossiers, juridiquement compliqués, d’occupation temporaire du domaine public, (les manifestations festives, les brocantes, les cirques , la grande roue, les fêtes foraines….),
° l’organisation des commémorations dont celle de la Libération de Paris, le feu d’artifice à la Tour Eiffel qui rassemble plusieurs centaines de milliers de personnes ou encore « Paris plage » ; des 500 réceptions par an à l’Hôtel de Ville, des visites et des journées du Patrimoine (20 000 visiteurs par an), des expositions, des inaugurations, les visites des chefs d’Etat…
Comme ce service très en vue était sensible en raison notamment des interlocuteurs concernés, (Ambassadeurs, maires d’arrondissements, Préfecture de police, dirigeants de grandes entreprises pour les événements.), j’étais simultanément un des quinze conseillers du cabinet du Maire afin de signifier l’autorité des décisions signées au nom du Maire. Enfin j’étais sur le terrain, en tant que chef du Protocole, chaque fois qu’une manifestation se déroulait en présence du Président de la République ou de chefs d’Etat étrangers (la Reine d’Angleterre, le Président Lula du Brésil, les Présidents russe, chinois…).
Ce genre de poste où on n’a pas le droit à l’erreur (car on ne peut pas recommencer le lendemain …) nécessitait rigueur, anticipation et aussi des horaires sans fin puisque les manifestations se déroulaient aussi en soirées, les week-ends et jours fériées. Au bout de six ans, ayant le sentiment d’avoir accompli ma mission avec un service qui tournait bien, j’ai fait part au Maire de Paris, en le prévenant longtemps à l’avance, de mon souhait de retrouver mon administration d’origine. Ce fut une belle expérience professionnelle avec des souvenirs comme la vente aux enchères pour un million d’euros d’une partie de la cave de l’Hôtel de ville, car inadaptée aux besoins (des bouteilles atteignant 5000 € pièce) et menacée par une crue centennale de la Seine…
** Quelles sont, d’après vous, les plus grosses lacunes de l’équipe municipale sortante ?
Certaines mandatures ont été marquées par de grandes avancées qui resteront dans l’histoire du village, l’achat du château Raphélis en 1952, la création de la caserne des pompiers vers 1975, les appartements des Ribas et l’assainissement des années 1990/ 2000.
La déception vient du décalage entre les promesses de 2008 et le bilan 2014 : quid de la réalisation du PLU, d’une maison de retraite, du second château d’eau, d’une nouvelle caserne des pompiers, du lotissement, de la salle des fêtes… Promesses non tenues qui devaient être expliquées aux citoyens /contribuables.
Quoiqu’il en soit, il faut aussi penser à remercier les élus qui ont œuvré le mieux qu’ils pouvaient pour la gestion du village. S’il est logique de critiquer ce qui ne paraît pas satisfaisant, il faut bien reconnaitre que peu nombreux sont ceux qui sont prêts à s’atteler à la tâche.
Mes critiques les plus sévères portent d’une part sur la non-réalisation du PLU qui était indispensable du fait des dates connues de fin d’autorisation des carrières (il fallait donner de la visibilité au lieu pratiquer une politique de l’autruche) et d’autre part sur le manque d’information et donc de considération donné aux « administrés », sous une apparente cordialité. Pourtant la concertation est aussi un gage d’efficacité.
** Vous avez proposé de consacrer le montant des indemnités des élus (environ 130 000€ sur six ans) à la participation du budget de la salle polyvalente : pouvez-vous expliquer cette position ?
C’est une question qui ne doit pas créer polémique. Que les textes prévoient une indemnité des élus est normal. Ainsi un artisan devenu maire peut être contraint à réduire son activité. Que ce manque à gagner soit compensé par une indemnité forfaitaire est logique, sinon seuls les riches citoyens pourraient se présenter devant le suffrage universel.
Ma suggestion est née du constat suivant : la commune est riche avec des taux élevés d’impôts et beaucoup de maisons à taxer. Pourtant on ne peut plus réellement investir et par exemple on n’a toujours pas de salle polyvalente (20 ans de retard). Aussi pour un projet comme celui-ci qui en vaudrait vraiment la peine, ne pourrait-on pas exceptionnellement se mobiliser. Les Tourtourains ne pourraient-ils pas faire des dons volontaires, les habitants ne pourraient-ils pas être bénévoles pour certains aménagements ? Si de tels gestes étaient réalisés, les élus rémunérés (maire et adjoints) ne pourraient-ils pas aussi faire un effort similaire en reversant une partie de leurs indemnités dans ce projet particulier, et ce d’autant plus quand les élus ne sont pas démunis financièrement. On est élu pour servir la collectivité, une sorte de bénévolat et on ne cherche pas à être élu pour un complément de rémunération.
Un maire dans un commune de notre taille peut toucher une indemnité de 1178 € par mois, ce n’est pas rien (plus que le Smic) et les Adjoints (300 € par mois). Enfin, ce qui est normal, les frais de déplacement (essence et autoroutes) sont remboursés, à l’ensemble des élus.
Seul le maire peut avoir des frais de représentation (par exemple pour inviter à déjeuner). On est en droit de savoir le montant annuel engagé pour ces frais (raisonnables ou excessifs ?)
**J’ai publié un article sur la charte ANTICOR, qui demande un engagement aux têtes de liste : pouvez-vous y répondre ?
Je suis d’accord avec ce texte. J’aurai préféré un titre moins agressif que « Anticor » (pour anticorruption), du genre « Charte de bonne conduite du Maire ». Ne connaissant pas réellement les dirigeants de cette association où l’on ne compte pas de hautes personnalités morales connues de tous, je préfère m’engager devant les Tourtourains.
Si je deviens maire de la commune, j’appliquerai ce texte « Anticor » car il correspond à mes convictions profondes, à l’état d’esprit de ma candidature d’agir en toute transparence et il est un rappel utile des règles de la démocratie, à la fois précieuse et fragile.
Nicolas Milosevic (en pull bleu clair, au centre).
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Un épisode, une anecdote dans la carrière de Nicolas Milosevic : à partir d’articles de presse de l’époque .
ENCHÈRES. La mise aux enchères de près de 5 000 bouteilles appartenant à la Mairie de Paris a débuté hier, pour un bénéfice espéré de 800 000 euros. Deux bouteilles de romanée-conti 1986 ont été adjugées 5 000 euros chacune. Les autres vedettes de cette vente sont 21 flacons de château-petrus 1989 ou 1990, mises à prix 1 200 euros l’unité. Nicolas Milosevic, chargé du protocole à la mairie, a justifié cette vente par la consigne de Bertrand Delanoë de "réduire les frais de réception".
http://www.lefigaro.fr/politique/2006/10/21/01002-20061021ARTFIG90642-la_mairie_de_paris_vend_cinq_mille_bouteilles.php
Les prix pourraient également s’envoler pour les 21 bouteilles de château petrus 1989 ou 1990 proposées à 1.200 euros l’unité.
"L’estimation de départ pour ces deux jours de vente est de 550.000 euros, mais ce sont 800.000 euros qui pourraient finalement retomber dans le budget de la mairie", a ainsi assuré à Claude Maratier, l’expert chargé par la municipalité d’évaluer les 793 lots mis à la vente.
Au total, ce sont les trois-quarts des bouteilles de la cave constituée sous les mandats de Jacques Chirac (1977-1995) et de son successeur Jean Tiberi qui vont quitter les sous-sols de l’hôtel de ville.
Les recettes iront au budget de la municipalité, dirigée depuis 2001 par le socialiste Bertrand Delanoë qui a promis "de réduire les frais de réception".
Aujourd’hui, nous favorisons "les cocktails debout", et donc le champagne, explique Nicolas Milosevic, chargé de protocole à la mairie.
"Servir dix bouteilles de Petrus lors d’un repas, c’est mettre 25.000 euros sur la table, et ce n’est pas forcément très raisonnable", renchérit M. Maratier.
Vous pouvez retrouver cet article en allant sur le lien suivant :
http://archives.lesoir.be/paris-met-ses-crus-millesimes-aux-encheres_t-20061023-006U0T.html
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Une autre anecdote, un fait divers qui avait secoué la mairie de Paris, l’attaque de Bertrand Delanoë par un individu armé d’un couteau ...
La nuit blanche , inauguration 2002 :
Nuit blanche est une manifestation artistique annuelle qui se tient pendant toute une nuit. Typiquement, elle propose gratuitement l’ouverture au public de musées, d’institutions culturelles et d’autres espaces publics ou privés, et utilise ces lieux pour présenter des installations ou des performances artistiques.
Le principe d’une telle manifestation existe depuis de nombreuses années, notamment dans les pays nordiques. Toutefois, dans sa forme actuelle, le concept est initié à Paris, en France, en 2002, et reproduit depuis dans de nombreuses villes, comme Rome, Montréal, Toronto, Bruxelles1, Madrid, Lima ou Leeds.
Vous pouvez retrouver cet article du journal "le Parisien" en allant sur le lien suivant :
http://www.leparisien.fr/une/et-le-maire-s-effondra-07-10-2002-2003466195.php
Entouré d’Anne-Sylvie Schneider, sa directrice de la communication, de Nicolas Milosevic, chef du protocole, et de Rémy Bovis, chargé de mission au cabinet de Christophe Girard, adjoint à la culture, il traverse tranquillement la grande salle des fêtes, où de nombreux Parisiens assistent aux festivités, et se dirige vers le PC de sécurité, installé dans une salle toute proche, pour voir comment inciter les gens à quitter les lieux et laisser la place à ceux qui attendent dehors. Il est environ 2 h 30. Soudain, un homme se jette sur lui et, sans rien dire, lui porte un coup de couteau dans le ventre. « C’était très violent, témoigne Anne-Sylvie Schneider. Bertrand a été projeté en l’air. » Dans sa chute, le maire entraîne sa collaboratrice et son chef du protocole.
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Commentaires (Ndlr) :
** ..." Dans sa chute, le maire entraîne sa collaboratrice et son chef du protocole." :
Chez nous, si le maire tombe, c’est sûrement une correspondante de presse qui sera entrainée dans la chute ...
** ..." nous favorisons "les cocktails debout", et donc le champagne," :
Dans un petit village, les bouteilles de Pétrus ou de Romanée-Conti sont évidemment absentes ...On s’aperçoit, à la lecture de cet article du "Parisien" que Nicolas Milosevic est un gestionnaire dans l’âme qui prend les bonnes décisions quand la nécessité l’impose ...