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Pour l’élection municipale à Tourtour, les deux listes se déclarent "sans étiquette" ...

 Pour l’élection municipale à Tourtour, 

 les deux listes se déclarent  

 "sans étiquette" ... 

Pour cette élection municipale 2014, le village de Tourtour compte deux listes (comme en 2008 d’ailleurs) : les deux listes sont apolitiques, en tout cas elles ne se présentent pas aux électeurs avec une étiquette définie par une ligne partisane : autrement dit, elles sont désignées comme " sans étiquette " ...(ou du moins, comme les bouteilles de la photo ci-dessus, avec une étiquette où rien n’est écrit dessus !..).
Néanmoins, malgré cela, les électeurs-citoyens sauront leur attribuer des valeurs selon les termes des programmes proposés, des objectifs définis, des projets, des perspectives : la réponse sera connue dès le 23 mars, aux alentours de 22h ...

La commune de Tourtour n’est évidemment pas la seule à connaître cette situation des listes S.E. (sans étiquette) : pour preuve, le journal local a publié un article sur ce sujet ...

"Sans étiquette" : le parti qui n’en finit pas de monter dans le Var"
Publié le lundi 10 mars 2014 dans Var-Matin, signé Mireille Martin (mmartin@varmatin.com). Vous pouvez lire cet article en allant sur le lien suivant :
http://www.varmatin.com/municipales-2014/sans-etiquette-le-parti-qui-n%E2%80%99en-finit-pas-de-monter-dans-le-var.1604398.html

"Toujours plus nombreux, les candidats "sans étiquette", par conviction ou pragmatisme, refusent d’être classés dans une famille politique. Y compris quand ils appartiennent à un parti.
Ne leur mettez pas une étiquette sur le dos. Ils n’en veulent pas. Par conviction ou par pragmatisme, les candidats qui se présentent aux électeurs sans couleur politique affichée sont de plus en plus nombreux. Et pas seulement dans les petits villages où les conseils municipaux "d’intérêt local" sont presque de rigueur.
Ci-dessous, département du Var, source Préfecture :

Défiance :
Faut-il voir dans cette abondance de "sans" la conséquence de la défiance que suscite désormais les partis politiques chez les Français ? Ou plutôt l’envie de s’adresser à toute une population "sans barrière" politique, laquelle forcément détourne du candidat politisé une partie des électeurs ? "Mon parti, c’est ma commune !" : c’est sans doute la déclaration que l’on entendra le plus durant cette campagne. Déclinée sous toutes ses formes par les candidats, y compris ceux qui appartiennent bel et bien à un parti.
L’exception Front national
Du coup, la seule formation où l’on est sûr qu’aucun de ses membres se présente sans étiquette, c’est le Front national. En 2008, certains, dans le Var, accusaient les militants du FN d’avancer parfois masqués et de "se cacher" dans des listes sans étiquette. En 2014, tout a changé : l’appartenance au Front national est clairement revendiquée. D’Esparron (334 habitants) à Toulon, le parti de Marine Le Pen aligne 37 têtes de liste.
Pour le reste, à gauche comme à droite, on retrouve non seulement des maires sortants, appartenant notoirement à tel ou tel parti, qui n’éprouvent pas du tout la nécessité d’afficher leur étiquette. Mais aussi des élus au conseil général ou au conseil régional qui font de même.
Un certain malaise :
Finalement, c’est du côté des parlementaires qu’il n’y a pas de surprise. Les sept des huit députés UMP, qui sont tête de liste, se sont tous officiellement déclarés en préfecture sous l’étiquette de leur parti. De même pour les deux sénateurs-maires, candidats à leur succession. Cette façon de choisir "le parti des sans étiquette" n’est pas au goût, on s’en doute, des deux grands partis de gouvernement. Toutefois, en cette "période sensible", personne n’a envie de nourrir ouvertement la polémique sur tous ceux qui ne revendiquent pas leur couleur politique. Car, au PS comme à l’UMP, rien n’est simple. Les socialistes redoutent de payer très cher dans les urnes l’impopularité du président et de son gouvernement. Quant à l’UMP, qui base sa stratégie de reconquête sur les municipales, son image a quelque peu souffert ces derniers temps...
La politique attendra :
En tout cas, les candidats qui ont choisi de se déclarer sans étiquette ont tous des arguments à faire valoir. Certains ne se retrouvent dans aucun parti et votent indifféremment gauche ou droite, selon les élections ou les candidats. D’autres admettent la difficulté à trouver un nombre suffisant de colistiers politisés dans leur commune. Et tous défendent la nécessité de rassembler des sensibilités différentes et de laisser la politique au seuil des affaires de la commune. "C’est la voie de la sagesse !", affirme le maire sortant d’une ville moyenne qui préfère ne pas utiliser l’investiture de son parti.

______________________________________________________ ("Quelques étiquettes")

 Commentaires du site "Tourtour, notre village" :

**..."refusent d’être classés dans une famille politique. Y compris quand ils appartiennent à un parti" :
On peut facilement prendre l’exemple de Tourtour où le maire est encarté UMP depuis 2013 mais qui continue à ne pas vouloir le dire : on comprend à la limite qu’il veuille bénéficier des appuis de ses collègues adhérents (et sympathisants) UMP à l’occasion de futurs scrutins lors des élections cantonales ou sénatoriales, mais il ne serait pas indigne d’imaginer que les choses soient dites (surtout quand on prône la clarté et la transparence)...
**..."Et pas seulement dans les petits villages où les conseils municipaux « d’intérêt local » sont presque de rigueur" :
Malgré tout, il n’y a pas si longtemps que ça, on a connu un maire qui n’avait pas eu honte de déclarer son étiquette PS et son adhésion au Parti Socialiste, c’est bien sûr, Jean Lainé : les tourtourains n’avaient pas eu honte de le réélire et ils s’étaient aperçus que les chars russes n’étaient pas garés dans le pré de Beauveset !...
**..."D’autres admettent la difficulté à trouver un nombre suffisant de colistiers politisés dans leur commune." :
Par exemple, la "troisième liste" qui avait été annoncée à Tourtour devait se présenter sous la couleur bleu marine, autrement dit estampillée Front National : les tractations pour trouver les colistiers qui acceptent de se déclarer publiquement FN au village n’ont pas abouti ...C’est déjà ça de pris !...
**..."et de laisser ainsi la politique au seuil des affaires de la commune" :
La gestion communale d’un petit village est d’abord liée à la prise en charge des préoccupations de la vie quotidienne des habitants : éclairage, entretien, voirie, eau et assinissement, école et services publics ... Les programmes respectifs des candidats ne peuvent pas faire l’impasse de ces dossiers prioritaires qui sont des dépenses obligatoires et incontournables dans le budget communal : que le conseil municipal soit de tendance à droite ou à gauche, il n’aura vraiment pas d’autre alternative que de gérer ces dossiers vitaux de la vie du village . Par contre, pour d’autres sujets comme la culture, l’information, la communication, l’aide sociale, le patrimoine...les choix sont souvent différents entre les candidats et les électeurs doivent alors faire preuve de vigilance et de clairvoyance entre les promesses des uns, les projets des autres ...
A Tourtour, les deux listes ne sont pas les mêmes et les programmes en sont l’illustration. Cependant, la plus grande différence réside dans la "philosophie", la démarche des deux listes : la volonté de clarté et de transparence d’un côté, l’opacité et la manipulation clientéliste de l’autre ...Les citoyens sauront se prononcer ...

Sans étiquette ....dommage !.... alors, en voilà cinq !...

 

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Mis à jour le jeudi 31 août 2023