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| dimanche 8 juillet 2012Fait divers à Tourtour :
le mystère de la mort des frères Saincené...
Il serait faux de penser que les faits divers à consonnance mafio-politico-juridico-criminelle ne seraient arrivés sur le territoire de Tourtour qu’avec l’installation de Thierry Coste sur les bras du fauteuil où "siège" le maire Pierre Jugy !!... Que nenni ! notre village a connu, par exemple, un épisode qui a fait la une des journaux et de l’actualité car cette affaire avait des prolongements dans les milieux de la politique et ceux du banditisme : au quartier " le Ginestet ", les frères Saincené ont été retrouvés "suicidés" dans leur garage, enfermés dans une voiture et asphyxiés par le monoxyde de carbone ... Cette thèse retenue du double suicide n’a pas réussi à convaincre beaucoup de monde et de grandes zones d’ombre subsistent ...
Dans cette affaire se mêlent la députée Yann Piat, le Conseil Général à Marseille, le maire JC Gaudin, Fernand Saincené et les enquêteurs ont eu bien du mal à se déplacer dans cette toile d’araignée qui ressemblait surtout à un gros panier de crabes ...
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de cette affaire de la mort de frères Saincené , voilà quelques éléments de découverte : et pour ceux qui connaissent ce fait divers, voilà quelques souvenirs ...
Résumé de la vidéo : Suite de l’enquête sur le double suicide des frères Saincené, retrouvés asphyxiés dans le garage d’une maison varoise ; Une contre autopsie est prévue vendredi. - Gendarmes enquetant sur les lieux. - Photos d’identité Fernand et Christian SAINCENE. - Gendarme sortant du garage où ont été retrouvés les deux hommes. - ZAV interieur de la voiture ; PR pot d’échappement
Extraits d’articles "de l’époque" ...
Article de LEAUTHIER Alain dans Libération du 6 mai 1998 .
www.liberation.fr/societe/0101247144-les-figurants-du-fond-de-scene-fargette-les-saincenne-ou-l-ordinateur-seront-incontournables
Frères Saincené :
Ancien vacataire bidon du conseil régional Paca, Fernand Saincenné a été impliqué dans une affaire politico- judiciaire tortueuse qui vaudra à Jean-Claude Gaudin, à l’époque président du conseil régional, et à son directeur de cabinet Claude Bertrand, d’être mis en examen avant que la cour d’appel d’Aix-en-Provence ne leur accorde un non-lieu. Saincenné sera retrouvé mort en compagnie de son frère dans le garage d’une villa de Tourtour alors qu’ils avaient pris rendez-vous avec le juge Renaud Van Ruymbeke pour dénoncer les affaires « sales » du Sud-Est. Selon André Rougeot et Jean-Michel Verne, les auteurs de l’Affaire Piat, des assassins au coeur du pouvoir, les Saincené avaient échangé des informations confidentielles avec la députée, ce que l’enquête n’a jamais établi.
Autre article de Libération paru le 6 novembre 1997 , par LEAUTHIER Alain.
www.liberation.fr/societe/0101230881-l-affaire-piat-fera-t-elle-rebondir-l-affaire-saincene-la-justice-rouvre-le-dossier-de-la-parlementaire-assassinee
Les événements en cours fournissent en tout cas à Gilbert Collard, avocat des parents des Saincené l’occasion de rappeler les « insuffisances » de l’instruction sur le soi-disant double suicide. « Je me suis entretenu avec Fernand quelques jours avant sa mort. Il était déterminé à se battre et affirmait avoir en sa possession des dossiers très compromettants sur des affaires politico-judiciaires. » Les éléments d’enquête restent particulièrement troublants. Des témoins ont dit avoir aperçu du sang et une blessure sur le thorax d’un des deux frères. Puis ils sont revenus sur leurs déclarations. Dans la voiture où on a retrouvé leurs corps, les "suicidés avaient pris la précaution de boucler leur ceinture de sécurité, l’un d’eux a aussi jeté la clef de la maison à l’extérieur, etc. Le dossier compte de nombreuses invraisemblances, mais la justice a préféré faire de l’interprétation en concluant au suicide alors que rien ne permettait de trancher dans un sens ou l’autre. Cette enquête est tout simplement à reprendre », a déclaré l’avocat marseillais à Libération.
Une autre archive vidéo, Journal télévisé d’Antenne 2 le 13 mai 1994 . Pour lire la vidéo cliquer sur le lien suivant :
www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAB94049702/suicides-saincene.fr.html Résumé de la vidéo : Fernard SAINCENE et son frère Christian ont été retrouvés morts asphyxiés dans le garage d’une villa près de Tourtour dans le haut Var. Poursuivi dans une affaire de racket fiscal, Fernand SAINCENE mettait en cause plusieurs personnalités dont Jean-Claude GAUDIN, président du Conseil Régional PACA, mais ne s’était pas présenté devant la 6ème chambre correctionnelle de Marseille les 5 et 6 mai. - VG villa. - PE garage et INTR très sombre. - Photo de Fernand SAINCENE. - PE gendarmes sortant du garage. - ITW d’un gendarme qui confirme que la mort par asphyxie est due à un tuyau reliant l’échappemenent à l’habitacle. - BT mémoire adressé à son avocat Maître Yves SOULAS / GP sa signature. - PE Palais de Justice de Marseille / façade. - manchettes dans la presse locale. DP village de Tourtour. - Plaque "Conseil Régional" / hémicycle / PE Jean-Claude GAUDIN présidant une réunion. - PE gendarmes sur les lieux du suicide.
Article paru dans "le Point" le 12/10/1996 et modifié le 25/01/2007 : " les rumeurs et les faits " :
www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-25/les-rumeurs-et-les-faits/917/0/93276
Par les journalistes Jean Guisnel et Pascal Irastorza :
Qui voulait tuer Yann Piat ? Deux ans et demi après l’assassinat, le 25 février 1994, du député PR du Var, le dossier a rebondi ces dernières semaines. Alors que les deux tueurs sont sous les verrous, que leur commanditaire présumé nie farouchement depuis sa cellule à Grasse, deux hommes politiques de haut rang auraient été, selon Le Canard enchaîné, les véritables donneurs d’ordre pour de sombres affaires immobilières locales. Rien ne manque au scénario détonant : des barbouzes militaires qu’il identifie comme appartenant à la Direction du renseignement militaire (DRM) auraient recueilli les preuves de l’implication des deux commanditaires politiques. Ces mêmes militaires seraient également impliqués dans le double suicide des frères Saincené, ces hommes épris d’enquêtes et de filatures (disposant d’une fausse carte de police). La description des deux commanditaires politiques est à ce point transparente que Minute va jusqu’à divulguer les noms de François Léotard et Jean-Claude Gaudin. Selon l’hypothèse avancée, Yann Piat a été assassinée pour qu’elle ne révèle pas le contenu d’un mystérieux dossier sur la vente de terrains militaires près de Fréjus, ville dont François Léotard est le maire. Les morts, deux mois et demi plus tard, de Fernand et Christian Saincené, un moment au service de l’équipe de Jean-Claude Gaudin, président du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, auraient donc été maquillées en suicide, car ils avaient reçu les confidences de Yann Piat.
« Aujourd’hui, le dossier est politique », affirme Me Guidicelli, reprenant les affirmations du Canard enchaîné, pour qui la DRM en sait plus qu’elle ne veut dire sur le suicide des frères Saincené. Au ministère de la Défense, les divers développements de ce dossier ont causé plus de haussements d’épaules que de commentaires. De source proche de la DRM, on a affirmé au Point que les récents rebondissements de cette affaire reposent sur des éléments « fabriqués ». « Tout est inventé », résume un officier connaissant bien le dossier, qui - évidemment - rejette formellement toute implication du service dans cet assassinat. Le ministre de la Défense avait dit le 12 septembre dernier, dans une intervention discrète, que les accusations sont « dénuées de tout fondement ». Bien des points, de fait, paraissent curieux dans les thèses exposées. Sans même parler de l’évocation du réseau de communications tactiques Rita, qui n’est déployé sur le terrain que lors d’opérations impliquant des équipements nombreux et très lourds, on peut relever que la DRM ne compte aucun fonctionnaire dans la région Paca, tous ses bureaux se trouvant à Paris, à Creil ou à l’étranger.
Une affaire « loufoque » : Par ailleurs, selon Le Canard, la DRM aurait pénétré dans l’ordinateur des frères Saincené. Le contenu, y compris les textes effacés, aurait été retrouvé, mais n’aurait pas été transmis au dossier du juge d’instruction de Draguignan, Philippe Guemas. Là aussi le démenti de la DRM est formel. Elle ne dispose pas des compétences techniques permettant de se livrer à de telles expertises informatiques. Enfin, l’hypothèse selon laquelle ce service de renseignement spécialisé dans l’imagerie et l’interception d’émissions radioélectriques aurait pu décider de sa propre initiative d’enquêter sur une affaire politico-administrative, de surcroît en France, et se livrer à un assassinat, est qualifiée, de source militaire bien informée, de « complètement loufoque, délirante même ! Il ne pourrait jamais effleurer l’esprit de personne à la DRM de se livrer à quelque enquête que ce soit sur le sol français ». Quant à l’éventualité d’un acte commis par des fonctionnaires dévoyés, ou sur leur ordre, elle est rejetée avec la même vigueur. Un membre de l’état-major précise que si une autorité politique quelconque avait demandé à la DRM de se livrer à un exercice de ce genre, la réponse aurait été nécessairement négative : « D’abord parce que cela n’entre pas dans les attributions de la DRM ; et ensuite seulement parce qu’elle n’en a aucun moyen. » D’autres rumeurs ont encore circulé. Certaines prétendent, par exemple, que le général Jean Heinrich, l’un des officiers les plus brillants et les plus respectés de l’armée française, créateur de la DRM après avoir commandé, entre autres, le service Action de la DGSE, aurait quitté la DRM en janvier 1995 à la suite de cette affaire. On rappelle dans ses services que le général Heinrich a quitté son poste au terme normal de son mandat, pour aller prendre le commandement en second de l’Ifor à Sarajevo.
Une expertise de 300 000 francs : Le dossier du juge Guemas, clos depuis mai, se veut tout aussi affirmatif. Les experts informatiques, chargés d’analyser les cinq ordinateurs des frères Saincené, ont retrouvé des textes effacés, dont un en date du 30 janvier 1994. Ce texte, tapé par Fernand Saincené, évoquait déjà leur suicide. De plus, aucune trace d’un dossier sur des terrains militaires négociés moyennant commissions - alors que François Léotard était ministre de la Défense - n’a été retrouvée dans la mémoire de l’ordinateur. Enfin, les conditions mêmes dans lesquelles les experts ont effectué leur mission ne semblent pas propices à un piratage réalisé par la DRM. Le travail sur le disque dur s’est effectué au tribunal de Draguignan, sans avoir été, du moins officiellement, remis à qui que ce soit. Le disque dur de l’ordinateur se trouve encore aujourd’hui sous scellés au tribunal. Il n’a pas été volé. Les deux experts informatiques, de nouveau interrogés par le juge Philippe Guemas, ont maintenu leur position : ils ont extrait du disque dur des Saincené tout ce qui pouvait l’être, y compris des textes effacés. L’analyse électromagnétique, qui pourrait fouiller la mémoire jusque dans la cinquième sous-couche, n’a pas alors été demandée par les experts, souligne une source proche du dossier. Ils avaient proposé de le faire au début de l’expertise, proposition rejetée par le juge, qui souhaitait dans un premier temps l’utilisation de moyens plus légers et moins coûteux (l’expertise a déjà coûté 300 000 francs) de génie logiciel. Si les experts avaient ensuite demandé une nouvelle mission pour explorer jusqu’à la cinquième sous-couche, ils l’auraient obtenue, ajoute cette même source.
Mais, ainsi que le souligne Me Catherine Taylor-Salusse, avocat du chauffeur de Yann Piat, « l’article paru dans Le Canard enchaîné a jeté à la fois le discrédit sur le dossier d’instruction et un trouble important sur les conclusions de celui-ci ». Me Taylor-Salusse a donc demandé que le dossier Saincené soit versé à celui de Yann Piat, « pour qu’il n’y ait pas de place aux rumeurs aux assises ». Le juge Rolland, qui a repoussé de quelques jours la clôture du dossier d’instruction, vient de refuser d’accéder à cette demande. Faute de lien sérieux entre les deux affaires. Certains évoquent une lettre des Saincené à la famille de Yann Piat, qui figure dans le dossier de Draguignan. Cette lettre, qui existe, n’est autre que celle envoyée par Fernand Saincené la veille de son suicide à plusieurs élus de la région Paca. Il ne fait aucune référence à la mort de Yann Piat. « Comment imaginer Saincené cachant les fameux documents impliquant les hommes politiques dans les affaires du Var ? Ce n’était pas dans sa nature, souligne un enquêteur. Pourquoi ne dit-il rien des menaces qui pesaient sur Yann Piat ? Elle était pourtant décédée deux mois plus tôt. »
« A partir de faits réels, l’assassinat d’un député et le suicide de deux frères proches des milieux politiques, un scénario a été bâti, reprend, affirmatif, un enquêteur. On ne peut exclure une manipulation des hommes politiques ou des militaires. » Depuis, chacun s’est engouffré dans la brèche. Les tueurs présumés ont tout intérêt à ce qu’un doute politique plane sur ces affaires. Ils peuvent espérer être condamnés moins lourdement par la cour d’assises, le jour du procès.
Article paru dans l’Humanité le 10 février 1995 , par pierre Barbancey .
clamartcity.blogs.com/clamartcityweblog/yann_piat_mafia_crime_politique_
barbouzes_corruption_des_institutions_/index.html
AFFAIRE DES FRÈRES SAINCENÉ : un article fracassant. Des données d’ordinateur compromettantes effacées du disque dur, qui auraient pu expliquer la mort par " suicide-assassinat " (???), d’une part, des Frères Saincené, d’autre part, la connexité avec le crime et assassinat de la députée Yann Piat
Affaire Saincené : un ordinateur sème le doute Comment et pourquoi sont morts les frères Saincené ? La piste du racket fiscal dont ils étaient la cheville ouvrière semble mener à un ordinateur qui aurait pu contenir des renseignements compromettants... De notre correspondant régional.
LE 12 mai 1994, Fernand et Christian Saincené étaient retrouvés morts dans une villa de Tourtour (Var). L’affaire faisait d’autant plus de bruit que Fernand était un collaborateur de Jean-Claude Gaudin, président UDF du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Or, selon Josua Giustiniani, auteur d’un ouvrage récent (1), il ne s’agirait pas d’un double suicide comme on a pu le penser à l’époque. Les deux frères auraient été tués par des proches venus acheter leur silence. Car Fernand Saincené n’était pas un employé comme les autres, arborant cocarde, carte tricolore, laissez-passer et carte magnétique pour s’introduire à l’hôtel de région. On le trouvait également dans un réseau de racket fiscal qui lui permettait de soutirer des dizaines de milliers de francs à des contribuables trop heureux d’échapper ainsi à un redressement fiscal imminent. De 1985 à 1991, des sommes colossales se seraient ainsi accumulées, jusqu’à ce qu’une « victime » se rende chez un juge d’instruction. Rapidement arrêté, Fernand Saincené n’était pas avare de confidences et, devant le juge Murciano du parquet de Grasse, il indiquait que le véritable destinataire des fonds n’était autre que le Parti républicain des Bouches-du-Rhône. Ces capitaux qui circulent Des enveloppes auraient même été remises à Claude Bertrand, directeur de cabinet de Jean-Claude Gaudin.
A l’époque, le magistrat n’avait pas hésité à inculper le président de la région et son directeur de cabinet pour « escroquerie par création d’un emploi fictif ». Le juge Murciano n’allait guère plus loin, la cour d’appel d’Aix-en-Provence, arguant d’erreurs de procédure mais sans instruire à nouveau le dossier, rendait un arrêt de non-lieu en faveur des deux hommes. Le 5 mai, les frères Saincené devaient être jugés à Marseille dans le cadre du racket fiscal. Quelques jours auparavant, Fernand s’adressait dans une lettre manuscrite au juge rennais Renaud Van Ruymbeke, qu’il souhaitait rencontrer. Il laissait entendre qu’il ne se rendrait pas à son procès et écrivait notamment : « Dans cette affaire, je n’ai été que l’instrument et non l’auteur, c’est pourquoi, face à de puissants personnages qui veulent me noircir pour pouvoir être blanchis, j’ai décidé de faire apparaître au grand jour l’origine et le cheminement des capitaux énormes qui circulent en toute impunité pour se retrouver soit dans des poches indélicates, soit dans la ou les caisses noires de la droite en général... ».
Le 12 mai, il était mort. Pour Josua Giustiniani, « ces deux hommes en savaient trop » et auraient été exécutés. Il a révélé dans son livre que l’ordinateur retrouvé dans la villa occupée par les Saincené aurait permis à un expert de découvrir récemment des éléments nouveaux, ce qui expliquerait que le non-lieu si souvent présenté comme imminent n’ait pas encore été rendu. Cet ordinateur aurait été manipulé par un informaticien de haut niveau pour faire disparaître des preuves compromettantes enregistrées sur le disque dur, sans que cela puisse être détecté.
Que contenaient ces dossiers ? Qui avait intérêt à réduire au silence les frères Saincené ? Autant de questions dont les réponses sont peut-être contenues dans la mémoire vive de l’ordinateur.
Par l’intermédiaire de leur avocat, Me Yves Soulas, les compagnes des deux frères viennent de déposer une requête en suspicion légitime pour le dessaisissement du juge de Draguignan, Philippe Guemas, chargé de l’enquête. Me Gilbert Collard, conseil de la mère, qui tenait une conférence de presse hier, devrait demander au magistrat instructeur que soit versé au dossier criminel le volet « racket fiscal ». Plusieurs requêtes antérieures, notamment un complément d’expertise en informatique, avaient été rejetées par le juge et par la cour d’appel d’Aix, celle-là même qui avait dessaisi Jean-Pierre Murciano. Alors, suicide ou meurtre ? Philippe Guemas, qui enquête pour rechercher les causes de la mort, ne pourra pas écarter le dossier ayant projeté les Saincené sur le devant de la scène : le racket fiscal : « Politique-magouille », de Josua Giustiniani. Editions Ramsay.
PIERRE BARBANCEY Article paru dans le journal " l’Humanité" dans l’édition du 10 février 1995.
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Saura t-on un jour la vraie réalité de l’affaire de la mort des frères Saincené ? Peu de chances ...
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