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| vendredi 16 mars 2012 | Mis à jour le samedi 14 mai 2016Un nouveau correspondant
local de presse à Tourtour ?..
Actuellement , la correspondante locale du journal Var-Matin est Mme Isabelle Dert-Bono . J’ai souvent eu l’occasion de souligner son asservissement et sa soumission à l’équipe municipale, en particulier au maire, Mr Pierre Jugy : cette dame, au demeurant fort sympathique, s’est laissée embarquée sur le bateau de Mr Jugy et son commandant de bord, le fameux Thierry Coste. Cette chère dame n’est guère guidée par une éthique professionnelle de journaliste, elle est seulement téléguidée par une équipe qui utilise la presse à des fins politiques mais également mercantiles.
Dans cet article, voilà des témoignages concrets et un appel d’offre pour Var-Matin : si ça vous intéresse !....(il serait étonnant que Pierre Jugy accepte un changement en période électorale ...)
CPL : correspondant local de presse .
lepetitmonesien.over-blog.fr/pages/CLP_Correspondant_local_de_presse-1338202.html
" Devenez correspondant(e) de Var-matin ".
(article publié le lundi 13 février 2012)
Dans le but de répondre au plus près aux attentes de nos lecteurs, nous souhaitons renforcer notre équipe de correspondants sur le Var.
- Vous habitez une commune varoise du Haut-Var et plus particulièrement du côté de la dracénie et du pays brignolais.
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- Vous êtes curieux, observateur et avez le sens du contact
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Vous répondez à ces critères ? N’hésitez pas et rejoignez notre réseau de correspondants locaux de presse.
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Adressez dès aujourd’hui votre candidature (cv et lettre de motivation)
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Service des correspondants du Var, Var-matin
18, boulevard Clemenceau 83300 Draguignan
ou courriel à pspertino@nicematin.fr
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La fonction de correspondant local correspond à certaines règles et contraintes et il serait bien illusoire que ce que nous montre la chère miss Dert-Bono soit considéré comme le commun, l’habituel....
Qu’est-ce qu’un correspondant local de presse ? Quel est son rôle ? Quel statut lui est applicable ? Ce sont les questions auxquelles il faut tenter de répondre ici...
La presse quotidienne régionale (PQR) fonctionne avec trois types de personnes : les journalistes à proprement parler, les pigistes et les correspondants locaux de presse. Les deux premiers sont des professionnels, disposent d’un bulletin de paie, cotisent à la sécurité sociale, ont droit à la retraite, etc, etc, etc. Les correspondants locaux de presse (CLP), quant à eux, sont des travailleurs indépendants qui ne sont pas liés par un lien de subordination au journal pour lequel ils écrivent et auxquels on ne peut appliquer le droit du travail.
Il faut bien comprendre que les correspondants locaux sont bien pratiques pour les journaux. Il s’agit d’une main d’oeuvre bon marché (ça coùte bien moins cher qu’un journaliste à plein temps), malléable à souhait mais tellement indispensable pour faire tourner un journal (c’est un peu comme les étudiants-thésards qui assurent des vacations d’enseignement sans qui une fac aurait du mal à tourner... ).
La loi du 27 janvier 1993, modifiant la loi du 27 janvier 1987 dans son article 10, prévoit que "Le correspondant local de la presse régionale ou départementale contribue, selon le déroulement de l’actualité, à la collecte de toute information de proximité relative à une zone géographique déterminée ou à une activité sociale particulière pour le compte d’une entreprise éditrice". En principe, les informations et articles qu’il remet au journal doivent faire l’objet d’une vérification de la part des journalistes, mais en pratique ce n’est pas toujours le cas et certains articles des CLP sont publiés tels quels sans vérification...
Il faut noter que bien que ce statut peut sembler intéressant à bien des égards, nombreuses sont les personnes qui contestent le statut du CLP dans la Presse Quotidienne Régionale car nombreux sont les journaux qui profitent de CLP qui n’attendent que de sortir de cette précarisation afin d’avoir un poste de journaliste qui, pour la plupart, n’auront jamais. Pour plus d’informations sur le sujet, je vous invite à aller voir l’excellent blog d’un CLP cherchant à remettre en ordre les idées qu’on peut avoir sur cette activité : http://correspondant-de-presse-64.over-blog.com/ (colonne de droite CLP).
En tout les cas, dans ma situation, je trouve que c’est une excellente expérience, très enrichissante même si je suis conscient des imperfections qu’il peut y avoir dans cette activité, notamment la modestie des honoraires versés au CLP (à titre d’exemple, pour une page complète de journal, ce qui demande beaucoup de temps, c’est 33 euros, et un bon article c’est 11 euros dans mon journal)
Organisation de la profession de CLP en France :
En France, « l’activité de correspondant local de presse est exercée à titre accessoire par rapport à une autre activité professionnelle », selon l’Urssaf. Elle est régie par la loi n° 87-39 du 27 janvier 1987, complétée le 27 janvier 1993.
En pratique, le correspondant local de presse a le statut de travailleur indépendant. Son activité est classé dans les activités professionnelles dites libérales, non réglementées. Il n’appartient donc pas à la même catégorie que le notaire, l’avocat, le géomètre-expert ou le médecin, mais son statut est comparable à celui de l’archéologue, de la cartomancienne ou de l’œnologue.
Le correspondant de presse n’est pas un journaliste pigiste, lequel est parfois salarié (ou à la pige), (titulaire de la carte de presse), et ce même si bien souvent, le travail effectué est globalement le même. La loi prévoit d’ailleurs que ses contributions soient soumises avant publication à un journaliste professionnel. En tant que contractuel, il n’a pas de lien de subordination avec l’entreprise et n’est ni salarié, ni protégé socialement. Les tribunaux peuvent toutefois requalifier en contrat de travail la relation contractuelle, lorsqu’il est avéré que le correspondant local de presse exerce, dans les faits, les fonctions d’un journaliste et qu’il retire de cette activité l’essentiel de ses revenus.
Alors qu’un travailleur indépendant propose ses propres tarifs à ses clients, le CLP, lui, touche des honoraires (émoluments versés « à la pige » : article, photo, dessin, etc.) et remboursements de frais (fonctionnement, trajets, abonnements téléphoniques, Internet, etc.) en fonction de barèmes fournis par la société de presse pour laquelle il travaille. Ces barèmes sont différents selon l’entreprise éditrice.
À partir d’un certain plafond d’honoraires (15 %, puis 25 % du plafond de la sécurité sociale), le CLP doit obligatoirement cotiser à l’Urssaf (à peu près 20 % des honoraires perçus), ainsi qu’à l’assurance maladie et la caisse de vieillesse qui lui sont afférentes (à peu près 20 % des honoraires), sans oublier la CSG. Afin d’éviter ces affiliations, le CLP doit faire en sorte de s’en tenir à une moyenne de 400 euros d’honoraires mensuels. C’est pourquoi la profession de correspondant local de presse ne peut -en l’état actuel des choses- absolument pas se concevoir comme un emploi à temps plein.
Lors du remplissage annuel de la déclaration de revenus, le CLP doit additionner ses frais et ses honoraires, et remplir -outre le formulaire usuel- les fiches 2042C et 2042PK, qui établissent que ses revenus sont des bénéfices non commerciaux. Lors du calcul des impôts, le fisc procède à un abattement de 37 % sur la somme globale (honoraires + frais) déclarée par le CLP, pourcentage qui correspond aux frais perçus par le CLP.
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lejuriste62.blog.nordjob.com/index.php/post/2007/05/14/Le-statut-du-correspondant-local-de-presse
Le samedi 7 février 2009, 12:00 par J.-J. D (témoignage).
Je suis maintenant correspondant pour Var matin depuis près de 8 ans pour le village de Bagnols en Forêt. J’irai peut-être à contre sens des avis sur le salaire ou plutôt « l’indemnité ». C’est vrai elle est bien basse. Mais, il faut avouer que l’on nous avait prévenus… C’est l’occasion de tordre le cou aux fausses informations qui circulent concernant les sommes astronomiques que le correspondant touche sans oublier la mise à disposition d’une voiture de fonction (Eh oui, je l’ai entendu !). L’indemnité va de 40 à 130 points (pour un conseil municipal qui au minimum dure 2 heures et qui doit impérativement paraître J +2). La photo noir et blanc ramène 30 points et celle en couleurs 60, bizarre d’ailleurs… C’était compréhensible au temps de l’argentique où on devait développer les clichés mais au temps du numérique… Alors ces points… 1 point est équivalent à 1 franc, oui vous avez bien lu 1 franc et non 1 euro. Alors à vos calculettes, et vous verrez qu’en aucun cas ce « salaire » ne peut suffire à nourrir une famille, d’autant que les publications ne sont pas régulières pour le village dont je suis le correspondant puisqu’elles dépendent de l’actualité du dit village. Pourquoi le faire, tout simplement pour que la vie du village dont je suis tout simplement un « habitant de cœur » soit connue localement. Je ne me plaindrai pas de la rédaction dont je dépends, bien au contraire. Elle aussi est tributaire de la rédaction départementale de Toulon pour l’attribution des pages et à chaque fois que je la sollicite pour insérer en urgence un article elle le fait spontanément. Par contre je me plaindrai de la manière dont certains perçoivent le correspondant que l’on aime semble t-il avoir à sa disposition. Des exemples, on me prévient la veille et parfois le jour même d’un repas programmé plusieurs jours à l’avance. On m’assaille pour savoir quand l’article paraîtra… On m’appelle à 7 heures du matin… On me reproche qu’un évènement n’a pas été médiatisé… On relève des erreurs dans un article mais on ne me dit jamais qu’un article a été bien rédigé. Durant la campagne électorale on n’a pas hésité à m’appeler plusieurs fois pour rappeler qu’un article n’est pas paru et quand on est élu on néglige de me prévenir d’évènements qui font la vie du village, prétextant qu’on a oublié. A mon avis cet oubli se répète bien souvent… Alors pourquoi continuer pour tout simplement faire passer une information qui bien sûr aux yeux de certains n’est pas toujours « la vérité » mais qui a au moins le mérite d’exister et qui ouvre le débat démocratique.
Mme Isabelle Dert-Bono devrait rédiger ses mémoires : les témoignages seraient "éclairants " !...
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