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| samedi 6 décembre 2008 | Mis à jour le mardi 14 mai 2013Le Moulin à huile de Tourtour .
Le vieux moulin à huile du village est encore en activité : sur l’image ci-dessous, vous remarquerez que ce moulin est typique, construction pierre et bois. Tourtour comptait plusieurs moulins (huile et farine) et une rubrique leur sera consacrée bientôt.
Chaque été , le moulin est occupé par des peintres qui peuvent bénéficier d’un lieu superbe pour leurs expositions (Liselotte Vogel-Steinbach et ses magnifiques aquarelles).
Parmi les monuments les plus visités de Tourtour, le vieux moulin à huile est sur le podium car les visiteurs sont très friands de ce genre de trace du passé traditionnel provençal.
Notre moulin est encore en usage de nos jours et la production d’huile est importante pour un petit village. La notion de normes HACCP (normes européennes de prévention microbienne et bactériologique) ne permet plus à notre huile d’être autorisée à la vente commerciale mais il semble que certaines dérogations soient accordées.
Un détail : pour conserver l’huile d’olive, la meilleure bouteille est celle de Perrier, en verre. Pourquoi ? simplement parce que le verre est teinté en vert foncé ce qui empêche la lumière de nuire à la conservation.
Tous les ans, entre fin novembre et mi-février, le moulin fonctionne. Durant de nombreuses années (au moins une vingtaine) Louis Dauphin était le maître d’oeuvre des opérations. Rendez-vous a été pris avec Loulou pour qu’il puisse nous conter ses souvenirs. (mais ce n’est pas pour tout de suite).
Pour le moment, quelques indications sur les divers fonctionnements de moulins à huile :
MOULIN A HUILE : | |
Contrairement au moulin à eau et au moulin à vent le moulin à huile n’a pas encore mérité autant d’attention qui permettrait sa défense, sa conservation et sa restauration. Heureusement, à Tourtour, les différentes municipalités ont toujours su préserver ce monument comme témoin vivant d’une richesse patrimoniale : on peut espérer que cette démarche continue à être adoptée pour la sauvegarde d’autres monuments qui mériteront (ou méritent déjà) une attention particulière : le lavoir, les fontaines, les deux églises, la Tour de Grimaud... Beaucoup de moulins à huile ont disparu faute d’activité ou d’entretien. | |
C’est que l’histoire de la fabrication de l’huile d’olive est souvent ignorée et la mutation technique qui nous a conduit des moulins ancestraux aux centrifugeuses modernes doit nous inciter à nous pencher sur ces machines au risque de les voir disparaître des rives de la Méditerranée. C’est qu’elles ont joué un rôle important, souvent méconnu, dans l’évolution technique du monde occidental. | |
Le moulin est (ou était) un lieu de convivialité où il régnait une bonne ambiance, presque festive, dès le début du mois d’octobre période de révision et d’entretien du matériel qui devait être fin prêt au début du mois de novembre. Immédiatement après la cueillette, on procède au triage afin d’éliminer les petits cailloux, les brindilles et autres impuretés qui pourraient donner un goût amer à l’huile puis on achemine rapidement les olives destinées au moulin. En France, la règle est de presser le jour de la cueillette. Trois phases dites de triturage sont ensuite nécessaires pour recueillir le jus de l’olive qui contient de 20 à 25% de son poids en huile : Le Moulin peut presser les olives de plusieurs exploitants et producteurs d’olives, c’est le cas dans les coopératives oléicoles. Chaque livraison est répertoriée et soumise à un contrôle de qualité afin d’inciter les exploitants à soigner leur production. De bonnes conditions de stockage des olives sont également déterminantes pour la qualité de l’huile. En effet, la qualité de l’huile peut être altérée à cause des phénomènes d’hydrolyse et de lipolyse enzymatique ou microbienne. Il existe beaucoup de techniques qui ont évolué au fil du temps. Le pressage à aussi connu plusieurs techniques ; le pressoir à vis, le pressoir à coins, le pressoir à arbre, le pressoir à arbre et à vis, le pressoir à vis directe, le pressoir à deux vis fixes, surtout utilisé dans les régions de la Méditerranée. |
On date son apparition aux alentours du VIe siècle avant J-C.
Date du premier siècle avant J-C. C’est une grosse vis de bois qui, en tournant, pousse sur le tronc qui presse les scourtins.
Il fait sont apparition dans l’antiquité. Variante du pressoir à bascule, remplaceant le tronc par des plaques (également de bois) afin de presser les scourtins.
En 1956, année noire, le gel fait éclater le tronc des oliviers, ravage l’oliveraie provencale et amène la scourtinerie au bord de la faillite. (les dommages collatéraux que subissent les sous-traitants).
Les fabriquants de scourtins ont vite remarqué que beaucoup de gens (on connaît cela à Tourtour) utilisaient les scourtins usagés comme des paillassons et l’idée leur vint de teindre les fils de coco et de transformer les scourtins destinés à l’huilerie en objet de décor et d’ameublement.
Les pressoirs à chapelle
Les pressoirs à chapelle apparaissent au XVIIIe siècle. Dans ce principe, la vis presse directement. Afin de lutter contre les forces de résitance au moment du pressage, les moulin étaient directement encastré dans le bâti. Ce système s’appelle « pressoir à chapelle » à cause de la forme en croix que l’on donnait à la structure servant à maintenir la vis en place.
le scourtin .
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